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Emrich Lucien
Né le: 30 octobre 1892 Mort le: Profession avant la mobilisation: Passé à l'aviation le: Brevet militaire le: Parcours: Affectations: VC 110 Pilote
Escadrille VB 110

Offensive au nord de Verdun en août 1917. Dans la nuit du 4 au 5 septembre 1917 Emrich et Baronna font 5 expéditions de bombardement. (JMO du GB1)

Mission spéciale (La Guerre Aérienne N° 110)
Lucien Jules Emrich Citations : A l’ordre de l’Armée en date du 5 juillet 1917 « Sous-officier d’une ardeur extraordinaire, s’est distingué au cours de nombreux bombardements de nuit, le 12 mai, surpris par 8 avions ennemis au cours d’une reconnaissance sur les lignes, a fait face bravement et a forcé ses adversaires à abandonner le combat. A dû atterrir de suite, son avion gravement endommagé par les projectiles ennemis. » A L’ordre du Corps d’Armée en date du 18 mars 1918. « Sous Officier merveilleux d’entrain et de courage, toujours volontaire pour toutes missions. S’est particulièrement distingué le 7 juillet 1917 en exécutant un bombardement de plus de 200 kms sur les lignes ennemies, les 3, 4 et 5 septembre 1917, par 10 bombardements effectués en 3 nuits consécutives et le 1er octobre 1917, en exécutant un bombardement important à 200 m d’altitude. » A l’ordre du Régiment (Ordre de l’Escadre 11) en date du 22 août 1918 « Pilote de bombardement de nuit absolument exceptionnel. Modèle d’audace, d’endurance et de ténacité, accomplissant presque chaque nuit deux expéditions et toujours à une altitude inférieure à 1000 mètres. A exécuté, depuis sa dernière récompense, 52 bombardements, en incendiant à onze reprises les objectifs qui lui avaient été assignés. A l’ordre de l’Armée – Ordre « D » du 26 août 1918 n° 7521 . Cette citation comporte l’attribution de la Médaille Militaire. « Pilote d’un sang froid et d’un courage exceptionnels, forçant l’admiration de tous par ses attaques à très basse altitude répétées plusieurs fois par nuit. S’est particulièrement distingué depuis le début des opérations actuelles, par une série de bombardements exécutés malgré les conditions atmosphériques très défavorable, avec une audace au-dessus de tout éloge. Une blessure, trois citations. » A l’ordre du GQG (ordre D) n° 11649 en date du 16 novembre 1918. Cette citation comporte l’attribution de la Légion d’Honneur. « Pilote d’une audace et d’un courage admirables. A demandé à faire partie d’un détachement chargé d’une mission très périlleuse à l’intérieur des lignes allemandes. Donnant par son audace l’exemple aux autres pilotes du détachement, a atterri en zone ennemie et a coopéré à la destruction d’une des voies de transport les plus importantes pour l’adversaire. Pour accomplir cette mission, est resté pendant 19 jours dans les lignes ennemies, surmontant les dangers et les privations les plus sévères. A réussi à gagner le territoire ami avec le détachement. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations.
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