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Historique - Résumé - Citation

 Historique

Créée à Lyon le 17 septembre 1915, l'Escadrille 67 fut remise au commandement du Capitaine de Villepin le 21 septembre. Deux jours plus tard, la nouvelle unité quittait Lyon pour le terrain de La Cheppe où elle fut rejointe par la majorité de son personnel, avant de gagner la zone de Verdun le 29 octobre, rattachée dès lors au premier groupe d'aviation et équipée de Nieuport.
La N67 ne tarde pas à se couvrir de gloire, puisque tout en poursuivant son entraînement, elle participe aux opérations de la bataille de CHAMPAGNE effectuant une centaine de sorties qui lui valent, le 25 janvier 1916, d'être citée une première fois à l'ordre de l'Armée.
Le 22 février 1916 le Capitaine de Saint Sauveur venu de la N3, l'escadrille de Guynemer, est nommé commandant de la N67. C'est lui qui donne à la N67 son insigne, aux couleurs de son écurie de course : un triangle tête de nègre et rouge tango, bordé de noir, à l'intérieur duquel on trouvera à cette époque un aigle.
Au cours de l'année 1916 la N67 participera à tous les combats livrés sur Verdun. Elle est chargée d'assurer la protection de notre aviation dans un secteur particulièrement étendu et actif. Ses onze victoires dans nos lignes lui valent une deuxième citation à l'ordre de l'armée en juillet 1916.
Chargée à elle seule d'assurer la chasse des avions ennemis et la protection de nos opérations aériennes sur le front étendu, a pendant plus de quatre mois, sous le commandement du Capitaine de Saint Sauveur, rempli sans défaillance sa mission, malgré les pertes et la fatigue de ses pilotes. A livré pendant cette période 257 combats et abattu dans nos lignes onze avions ennemis, poussant chaque jour, en arrière du front, d'audacieuses reconnaissances et conservant sur l'aviation ennemie une supériorité manifeste ".
De ce fait, avec deux citations, la " 67 " a été la première escadrille de chasse à acquérir le droit au port de la fourragère. Celle-ci est aux couleurs de la croix de guerre.
Le 24 février 1916 arrive à l'escadrille une figure inoubliable de l'aviation : celle du Sous-lieutenant Navarre, surnommé " l'incomparable ". Il a déjà quatre victoires lorsqu'il arrive, cet athlète adroit et sûr, ce chevalier de l'air dont on dit qu'il a le sens instinctif du vol au même degré que l'oiseau. Si bien que parmi les as il est de notoriété que " l'on ne peut fréquenter Navarre qu'au dessus de 3000 mètres ". II était, paraît-il, d'une humeur intraitable, mais chaque jour il décollait à l'aube, et se battait jusqu'au crépuscule, ne se posant que pour refaire le plein d'essence. D'une endurance exceptionnelle il réalisa ce tour de force inégalé dans les annales de la chasse : tenir l'air pendant trente et une heures en trois jours. De février à mai 1916, il portera à onze le nombre de ses victoires. Mais le 17 juin il fut à son tour grièvement blessé. Très affecté par la mort de son frère, qu'il avait convaincu de le rejoindre dans l'aventure du combat aérien, il ne reviendra plus à l'escadrille.
D'autres as marqueront l'histoire de cette escadrille. Il y aura le Sous-lieutenant Viallet qui d'avril à août 1916 se battra avec foi. Abattu à trois reprises, réussissant à se poser miraculeusement après plusieurs tours de vrille, le moteur en feu, il ne perdra jamais son courage et obtiendra huit victoires. Et puis sous le commandement du Capitaine d'Indy qui remplace le 25 juillet le Capitaine de Saint Sauveur, l'Adjudant Pillon aura six victoires et le Sous-lieutenant Pendaries en marquera cinq à son tableau de chasse.
Le 1er novembre 1916 le GC n° 13 est constitué avec les escadrilles N65, N67, N112 et N124. La N67 y restera jusqu'au 4 juin 1917. Elle participe alors à la poursuite des allemands lors de leur repli sur la ligne Hindenburg et à la bataille du Chemin des Dames.
Mais le petit biplan Nieuport affiche une infériorité manifeste face aux Fokker allemands, déjà équipés de mitrailleuses tirant à travers l'hélice, alors que nos avions se contentent d'une mitrailleuse Lewis montée sur un trépied fixé au plan supérieur avec un tambour de quarante sept cartouches, bien vite épuisées.
Heureusement cette lacune sera comblée en octobre-novembre 1917, lorsque l'escadrille est transformée sur SPAD lors de son rattachement au Groupe de Combat n° 12, le fameux " Groupe des Cigognes ". Ce qui lui permettra dès les premiers mois de 1918 d'ajouter seize autres victoires à son palmarès. C'est au GC n° 12 que la Spa 67 va adopter son insigne définitif, l'aigle disparaissant pour faire place à la cigogne de la Spa 3, l'escadrille de Guynemer, dont elle deviendra la filleule.
La Spa 67 participera alors à la première bataille de Noyon, à la bataille de l'Avre, à la 3ème bataille de Picardie, à la bataille de Champagne et enfin à l'ultime bataille du Chesne. Le 11 novembre 1918, tandis que sonne le cessez-le-feu, l'escadrille compte 48 victoires aériennes homologuées et 21 probables. Partout elle a contribué à affirmer la supériorité de l'aviation de chasse française, participant d'une façon éclatante au succès des armes de la France et à l'honneur de son Drapeau.
L'armistice est signé mais la liste des nombreux déplacements de la Spa 67 n'est pas close. Dès le 4 septembre 1918 elle prend le chemin de Haguenau, puis franchit le Rhin pour s'installer à Lachen Speyerdorf. Elle y restera jusqu'au 28 avril 1919, jour où, sous la direction du Lieutenant Chanoine, elle gagne Germersheim. Elle rentre en France le 18 octobre 1919, s'installant à Châteauroux en vue de la formation du 3ème régiment de Chasse.

(Source: http://escadron2.3champagne.free.fr/spa67.php)

Résumé

Créée le 17/9/15. Esc. de chasse d'Armée. Rejoint le Gr. des EC de la Somme le 1/7/16, puis le GC 13 en 11/1916, ensuite le Gpt Prov. Bonneuil en 6/1917, et enfin le GC 12 en 1/1918, rapidement incorporé à l'E.C. n° 1 en 2/1918.

N 67 (17/9/15) Bron … [1/7/16 > Gr. EC Somme] Somme Cachy [1/11/16 > GC 13] Somme Cachy, … [6/17 > Groupe Prov. Bonneuil - III° A.] Picardie château de Bonneuil

(R) Les CCC de la deuxième moitié de 1916 sont manquants, mais le SHAA le place avec le GC 13 en 11/1916, On peut imaginer qu’il arrive au GEC Somme en 7/1916…

SPA 67 (10/17) [G.P. Bonneuil – III° A.] Picardie château de Bonneuil, [1/1/18 > GC 12/VI° A.] Maisonneuve [19/1/18 GC 12 > II° A.] Beauzée/Aire, [5/3/18 GC 12 > V° A.] Lhéry (51) [25/3/18 GC 12 > II/III° A.*] Mesnil-Saint-Georges > Raray [8/4/18 GC 12 > I° A.] Hétomesnil, Sacy le Gr., Hétomesnil [15/7/18 GC 12 > V° A.] Trécon, Herbisse > ??** [28/7/18 retour GC 12 > I° A.] Hétomesnil, … Hauviné, Laneuveville devant Bayon. EC 1.

(*) carnet comptabilité 1er tr. 1918 donne III° A. à partir du 25/3/18, et celui du 2e tr. 1918 commence par la II° A. …

(**) part d'Herbisse le 26/7 et arrive à Hétomesnil le 28/7.

Chaque avion portait l'indication S.S. (St- Sauveur) suivie de l'initiale du pilote.

Citation

Citation n°48 à l'Ordre de l'Armée du 15/01/1916 attribuée à la N 67

" A déployé, sous le direction du capitaine de Marmies, la plus remarquable activité et le plus brillant entrain dans une période ou les circonstances atmosphériques étaient les plus défavorables et à contribué au succès des opérations de l'Armée, par les heureux résultats de ses reconnaissances, réglages, photographies, chasse et bombardement notamment le 28 novembre, 29 décembre 1915 et 17 janvier 1916, malgré l'artillerie et les avions ennemis".

 


 

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