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L’escadrille V. 21 : a rendu pendant les opérations des services tout à fait exceptionnels, grâce à la compétence et à l’énergique impulsion de son chef, le capitaine Guichard, au courage, à l’audace et au dévouement absolu de son personnel. (Ordre du 25 octobre 1915).
Gombaz (Félicien-Jules), mle 1310 (?), adjudant, pilote à l’escadrille C. 21 : Excellent pilote, modèle de discipline, de courage et de dévouement, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 23 septembre 1916 au cours d’une mission à longue portée, a continué seul avec un avion atteint, bien que ses deux convoyeurs aient été contraints d’abandonner à la suite de combats aériens. A été grièvement blessé, le 25 ( ?) septembre 1916. Déjà deux fois cité à l’Ordre. Degraves (Paul-Robert-Anthime), mle 3095 ( ?), caporal mécanicien à l’escadrille C. 21 : a exécuté avec un grand courage et un beau dévouement de nombreuses missions de protection en qualité de mitrailleur. A été très grièvement blessé le 25 septembre 1916. De la Tulaye (Robert), enseigne de vaisseau observateur à l’escadrille C. 21 : officier de grande valeur, d’un courage, d’une énergie et d’un dévouement admirables. Le 31 août 1916, sa mission terminée, a attaqué deux avions ennemis qui pénétraient dans nos lignes. Après un combat de quinze minutes est parvenu à rejeter ses deux adversaires des lignes françaises. A eu son avion sérieusement atteint. Robillot (Asa), sergent à l'escadrille V. 21 : pilote d’une grande valeur et d’une remarquable audace. A fréquemment combattu des avions ennemis et leur a toujours imposé sa supériorité. En particulier, le 18 septembre 1915, a engagé la lutte avec cinq avions allemands, a forcé l’un d’eux à atterrir et les autres à se retirer. A reçu neuf balles dans sa nacelle au cours du combat.
Zuber (Marc), sous-lieutenant à l’escadrille V. 21 : S’est révélé très rapidement comme un observateur de valeur et a rendu de précieux services en cette qualité. A eu fréquemment à combattre des avions allemands et leur a toujours imposé sa supériorité. A eu son appareil plusieurs fois atteint par des balles à proximité de lui, mais n’a jamais abandonné la lutte.
Hederer (Fernand), commissaire de 2e classe (marine), observateur à l’escadrille C. 21 : officier remarquable, d’une énergie et d’un courage qui font journellement l’admiration de tous. A, le 31 août 1916, à l’intérieur des lignes adverses, réglé un tir de bombardement sur le quartier général de la 1re division de la garde, et a contraint celui-ci à évacuer son cantonnement. Tastevin (Georges), sous-lieutenant pilote à l’escadrille C. 21 : s’est dépensé sans compter pendant les attaques de X… A exécuté, les 2 et 6 juillet, plusieurs réglages très éloignés, qu’il a pu réussir en dépit du mauvais temps et des avions ennemis, grâce à ses qualités exceptionnelles. Officier très courageux, très méritant, excellent pilote, très audacieux ; a déjà été blessé. De Fontenilliat, capitaine commandant l’escadrille C. 21 : officier des plus brillants qui s’est distingué, au début de la guerre dans la cavalerie. Passé, à la fin de 1914 dans l’aviation, s’y est fait de suite remarquer par son allant et son énergie. Tour à tour, pilote de grande reconnaissance, de réglage et de vols de nuit, a pris le commandement de l’escadrille d’A.L.G.P. à l’attaque de T… Payant largement de sa personne et donnant un magnifique exemple, a obtenu, dans cette tache difficile, des résultats de la plus grande valeur. Zuber, sous-lieutenant observateur à l’escadrille C. 21 : officier d’une intelligence remarquable et d’une rare bravoure. A fait comme photographe en avion dans des conditions exceptionnellement périlleuses, des reconnaissances éloignées d’où il a rapporté des renseignements précieux. A réussi de très nombreux réglage de tir à longue portée, tenant l’air plusieurs heures, malgré la présence d’une puissante aviation ennemie. Chef des observateurs de son escadrille, a montré ses brillantes qualités d’organisation qui ont permis à l’escadrille C. 21 de se classer parmi les meilleures. (Ordre du 20 novembre 1916). Pour chevalier de la Légion d’Honneur : Porion (Jean-Eugène-Pierre), sous-lieutenant (réserve) à l’escadrille C. 21 : officier d’une bravoure exemplaire, ayant une haute conception du devoir ; toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A été blessé très grièvement, le 16 septembre 1916, au cours d’un combat aérien. Déjà cité à l’ordre. (Pour prendre rang du 24 janvier 1917).
L'Aérophile (Remerciements Nicolas P)
Médaille militaire

Georges Delcuze devant un G4

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