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Herbelin, André.

Né le : 9 décembre 1889 au Havre (76).

Mort le : 16 décembre 1966 à Courbevoie (92).

Profession avant la mobilisation : employé maison d’édition.

Passé à l'aviation le : 28 janvier 1916.

Brevet militaire le : 29 mars 1916.

Parcours : 8e escadron du train des équipages.

Affectations : N 102, SPA 81, SPA 97.

11 victoires, 5 combats non homologués.

 


André René Célestin Herbelin naît le 9 décembre 1889 au Havre dans un milieu modeste où son père est maître d’hôtel. Sa famille s’installe ensuite à Belfort où grandit le jeune homme qui montre vite un tempérament très sportif puisqu’il participe au tour de France de 1909 où il termine à la 44e place. Quand vient le moment de son service militaire, il décide d’en devancer l’appel et s’engage pour 3 ans en juillet 1910, servant au 42e régiment d’infanterie de Belfort où il atteindra le grade de sergent fourrier. Mais une grave maladie pulmonaire met fin à sa carrière militaire et il est réformé en janvier 1913. Revenu à la vie civile, il trouve alors un emploi à Belfort dans une imprimerie et maison d’édition, appartenant à M. Viellard (député) dont il va prendre la direction.

P. Gaubert

André Herbelin dans son SPAD VII « Risque tout »

A la déclaration de guerre il n’est pas mobilisé du fait de sa réforme mais il tient à servir et parvient à se faire intégrer le 19 août 1914 dans un poste à l’arrière, servant comme sergent à l’état-major du 8e régiment du train des équipages. Désirant se battre, il est accepté dans l’aviation en janvier 1916 et au terme de son passage en école de pilotage se retrouve affecté à l’escadrille N 102 en Lorraine au mois de septembre 1916.

Il se révèle vite comme un chasseur très doué : alors que la N 102 est réaffectée dans la Somme, il remporte trois victoires aériennes en janvier et mars 1917 qui lui valent sa promotion au grade d’adjudant. Muté en avril 1917 à l’escadrille N 81 avec le capitaine Marcel Hugues dont il est très proche, il remporte sept nouvelles victoires dans cette unité, souvent en collaboration avec Hugues, ce qui lui vaut l’honneur d’être cité au communiqué aux armées du 22 mars 1918 pour son 10e succès. En mai 1918 il est muté à la SPA 97 où il remporte une nouvelle victoire en juillet, mois où il rejoint le centre d’essais de Romilly pour y faire des expériences de chasse de nuit et où il termine la guerre.

Démobilisé en 1919, il retourne à sa maison d’édition qui édite le journal « L’Alsace » qui est diffusée dans l’Alsace annexée par la France pour y faire une propagande pro-française. Parallèlement à son activité professionnelle il pilote toujours car il possède deux SPAD VII immatriculés au registre civil, et effectue du vol à voile sur le ballon d’Alsace. L’ancien as défraye la chronique en prenant violemment à partie les députés autonomistes alsaciens Ricklin et Rossé élus en 1928, contre lequel il fait imprimer des tracts injurieux promettant de « ficeler ces cochons de boches et les reconduire à leur place de l’autre côté du Rhin ! ». S’installant à Paris dans les années 1930, il demeure un officier de réserve actif et va être mobilisé en 1939 avec le grade de capitaine pour être mis à la tête d’une section d’avions-estafettes. Démobilisé en août 1940, il retourne à Belfort et s’engage dans la résistance, étant recherché par la Gestapo en 1943 et servant au maquis « Lorraine-Ballon d’Alsace » avec le grade de capitaine FFI, ce qui lui vaudra la croix de guerre 39-45. Il est décédé en 1966 à Courbevoie.


1

25 janvier 1917

N 102

Aviatik C

Noyon

Pilote de 1er ordre, plein d'énergie et de courage. Le 25 janvier 1917 a abattu un avion ennemi qui tentait de s'oppose à l'accomplissement de sa mission.

2

16 mars 1917

N 102

Avion

Noyon

3

19 mars 1917

N 102

Avion

Guiscard

Pilote à l'escadrille N 102 : pilote d'une ardeur et d'une adresse incomparables, se signalant en toutes circonstances par son audace et son intrépidité. A abattu trois avions ennemis. Déjà cité à l'ordre au cours de la campagne.

Soldat enthousiaste, pilote adroit, chasseur intrépide, vole avec une ardeur inlassable et attaque avec une impétuosité rare. A abattu le 12 août un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes et a porté ainsi à 4 le nombre de ses victoires.

4

18 août 1917

N 81

Avion

Cuissy

Pilote énergique et adroit. Le 18 août 1917 a poursuivi jusqu'à 250m dans ses lignes un avion ennemi qui s'est écrasé au sol. A remporté ainsi sa 5e victoire.

5

20 août 1917

N 81

Avion

Dieue

6

26 août 1917

N 81

Albatros C

Bois de Consenvoye

7

5 décembre 1917

N 81

Biplace

Rozeweiler

8

10 décembre 1917

N 81

Albatros C

N of Récicourt

Pilote à l'escadrille SPA 81 : pilote de premier ordre, d'une adresse et d'une ténacité peu communes. Le 10 décembre 1917 a abattu son septième avion ennemi. Chevalier de la Légion d’honneur.

9

30 janvier 1918

N 81

Avion

La Pompelle

10

5 mars 1918

N 81

Biplace

Chareillois

Pilote d'une hardiesse merveilleuse et dont l'habileté s'est affirmée par de multiples victoires. Toujours prêt au combat. A déjà à son actif neuf avions ennemis abattus. Médaillé militaire pour faits de guerre. Quatre citations.

11

15 juillet 1918

SPA 97

Avion

 

Officier pilote modèle d'audace et d'énergie et d'entrai n. A attaqué à basse altitude le 15 juillet 1918 un avion ennemi qu'il a réussi à abattre. A ainsi remporté sa 11e victoire. (6 citations).


 


Herbelin André

   Herbelin André  N 81  Herbelin André N 102  Herbelin André   Spa 97

 

  Herbelin André

 Herbelin André