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SHD-Vincennes

Hérisson, William.

Né le : 20 juin 1894.

Mort le : 25 décembre 1969.

Profession du père : inspecteur de l’enseignement agricole.

Profession avant la mobilisation : étudiant.

Passé à l'aviation le : 2 septembre 1915.

Brevet militaire le : 12 décembre 1915. Pilote.

Parcours : moniteur à l'Ecole d'Etampes.

Affectations : F 20, N 75, SPA 75.

11 victoires,1 combat non homologué.


Hérisson devant son Nieuport. Le carter est décoré d’un hérisson et de la devise « Qui s’y frotte s’y pique »

Famille Jordan - Hérisson

William Louis Max Hérisson, dit Willy, naît le 20 juin 1894 à Nîmes dans une riche famille protestante de Nîmes, où son père, polytechnicien, est inspecteur général de l’enseignement agricole. Une jeunesse dorée en compagnie de son frère ainé, mais malheureusement marquée par un drame : passionné d’automobile et membre de l’automobile-club du Gard, son père meurt dans un accident de la route en 1906. Choyé par sa mère qui est très active dans la vie mondaine de la Belle Epoque, le jeune homme effectue des études à Paris en compagnie de son cousin Jaques Favre de Thierrens qui deviendra comme lui un as de l’aviation.

Quand la guerre éclate, le jeune Willy vient à peine de fêter ses 20 ans et n’a pas effectué son service militaire : il est alors incorporé au 11e régiment de hussards et sert sur le front pendant près d’un an, obtenant ses galons de maréchal des logis, avant d’être intégré sur sa demande dans l’aviation. Breveté pilote militaire en décembre 1915, il sert près de huit mois comme instructeur à Etampes, avant de gagner l’escadrille d’observation F 20 à Verdun, où il reste quelques semaines avant d’intégrer l’escadrille N 75 le 8 décembre 1916.

Il s’y affirme vite comme le meilleur pilote en remportant 5 victoires homologuées dans le secteur de Verdun en 1917 ; d’autres suivront en 1918 jusqu’à un « doublé » remporté le 17 septembre 1918 qui porte son score à 11 et lui vaut l’honneur d’être cité dans le communiqué aux armées du 23 septembre 1918.

Démobilisé, William Hérisson se retrouve à la tête de la fortune familiale et va rester passionné d’avions et voitures, ouvrant une concession automobile qui se diversifie dans l’importation de véhicules agricoles. Il possède par ailleurs un domaine forestier dans les Cévennes. Inspecteur de la chasse en 1939 chargé d’organiser la défense aérienne des terrains d’aviation, il est démobilisé peu après l’armistice et se retire à Nîmes. Quand les Allemands envahissent la zone sud, il s’engage pleinement dans la résistance et fait de son entreprise forestière un maquis. Il termine sa carrière de réserviste de l’armée de l’Air avec le grade de lieutenant-colonel. Toujours passionné d’automobile, il sera président de l’automobile-club du Gard-Lozère-Ardèche jusqu’à sa mort le 25 décembre 1969.


 

Pilote de chasse, a escorté souvent loin à l'intérieur des lignes ennemies des observateurs au cours de missions photographiques, livrant de nombreux combats et permettant chaque fois à l'avion de photographie de remplir sa mission. »

1

22 juillet 1917

SPA 75

Albatros C

Verdun

Adjudant pilote de chasse adroit, très allant et très brave, a abattu le 22 juillet un avion ennemi qui est venu s'écraser aux abords de la citadelle de Verdun.

2

10 août 1917

SPA 75

Avion

Abancourt

Pilote d'une ardeur inlassable toujours à la recherche de combat. Le 10 août 1917 a attaqué un avion ennemi qui s'est abattu dans ses premières lignes.

3

18 septembre 1917

SPA 75

Biplace

Damloup

Pilote à l'escadrille N 75 : vieux pilote de réglage et de reconnaissance devenu pilote de chasse de grande valeur, très brave et plein d'entrain. Le 18 septembre a abattu dans nos lignes son troisième avion ennemi.

4

22 septembre 1917

SPA 75

Rumpler C

Cumières

Pilote de chasse hors ligne, continue à donner à ses camarades un exemple d'endurance et de bravoure. A abattu le 22 septembre son quatrième avion ennemi.

5

25 septembre 1917

SPA 75

Albatros C

St. Mihiel

Pilote à l'escadrille N 75 : pilote de chasse, très brave et plein d'entrain. Le 25 septembre 1917 après un combat où il a fait preuve  d'une habileté consommée, a abattu dans ses lignes son cinquième avion ennemi. Trois citations.

6

18 février 1918

SPA 75

Avion

 

Pilote de chasse particulièrement adroit et courageux et plein d'entrain, auxiliaire précieux quant à l'éducation pratique et morale des jeunes pilotes. S’attaque à tout instant à leur communiquer sa fougue. A obtenu dans nos lignes le 18 février sa sixième victoire.

7

30 mars 1918

SPA 75

Avion de reconnaissance

Bouriguignos

Pilote remarquable d'adresse et d'entrain, le 30 mars a remporté sa septième victoire, abattant un monoplace près d'un ballon français que celui-ci voulait attaquer.

8

11 avril 1918

SPA 75

Pfalz D.III

Marquéglise

Etant chef de patrouille, a obtenu sa huitième victoire, abattant auprès d'un ballon français un monoplace ennemi qui venait pour l'incendier.

9

21 mai 1918

SPA 75

Avion de reconnaissance.

SE d’Ypres

Légion d’honneur :   Depuis 18 mois dans une escadrille de chasse, a chaque jour affirmé davantage son courage et son entrain. A remporté sa neuvième victoire, abattant un avion ennemi venu attaquer un de nos ballons.

10

17 septembre 1918

SPA 75

Biplace

Vailly

A brillamment remporté sa dixième victoire, abattant en feu, en bordure de nos lignes, un biplace ennemi.

11

17 septembre 1918

SPA 75

Fokker D.VII

 

 

Pilote de chasse de grande valeur, a contribué à abattre, malgré l'intervention d'une forte patrouille de protection un Fokker qui venait attaquer un de nos ballons.


 Herisson William

 Héricourt Jean d  F 20

Héricourt Jean d  N 75