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Naudin, Gustave. Né le : 29 mai 1890 à Corberon (21). Mort le : 26 avril 1978 à Roeschwoog (67). Profession avant la mobilisation : comptable. Passé à l'aviation en : mars 1916. Brevet militaire le : 22 octobre 1916. Parcours : 16e chasseurs à cheval. Affectations : C 224, SPA 26. 6 victoires, 11 combats non homologués. Gustave Naudin naît le 29 mai 1890 à Corberon, en Côte d’Or où son père exerce la profession de marchand de chiffons. D’origine modeste, il entre rapidement dans la vie active et décide à 19 ans de s’engager pour 4 ans au 6e régiment de hussards de Meaux. Le jeune brigadier redevenu civil en 1913 exerce le métier de comptable quand éclate la guerre. Il est rappelé au 16e régiment de cavalerie légère, et combat en Lorraine, participe à l’occupation de Sarrebourg, à la bataille de la Mortagne, puis à la bataille de la Marne. Promu maréchal des logis en mars 1915, Naudin se porte ensuite volontaire pour l’aviation et y est accepté le 15 mars 1916 comme élève-pilote.
Breveté et jeune marié, il rejoint fin 1916 la C 224 sur le terrain de Lemmes. Son escadrille migre à Hourges, puis à Bonnemaison dans la Marne en juillet 1917. C’est là, le 12 juillet, à bord de son Caudron G6, qu’il plonge dans un groupe de trois ennemis et en descend un de sa mitrailleuse fixe tandis que son mitrailleur le Lt Jean-Marie, tient les autres en respect. Mais la journée n’est pas terminée : reparti pour une autre mission sur les lignes, il est blessé par un éclat d’obus. Promu adjudant le 24 juillet et récompensé de la médaille militaire, il quitte la C 224 le 6 octobre pour le GDE, puis la SPA 26 le 16 novembre 1917. Naudin sur son SPAD XIII descend un avion à Châlons sur Marne dès le 29 décembre. Après une série de victoires non homologuées c’est lors des offensives allemandes de printemps 1918 que son tableau de chasse s’envole, pour atteindre 6 victoires confirmées et 11 probables. Cependant, le 29 septembre 1918, alors qu’il mitraille une colonne allemande, un tir du sol lui brise le pied droit. Il parvient à se poser sur le terrain de la Noblette mais la guerre est terminée pour lui.
Il ressort de l’hôpital avec le gros orteil inerte et les autres orteils souffrant de raideur. Réformé, cet industriel de l’entre-deux guerres, souffre constamment de sa blessure au point d’obtenir une pension d’invalidité de 60% en 1938 après une opération d’ablation des orteils. Bien que mutilé, ce patriote s’engage le 14 décembre 1939, comme adjudant-chef dans le personnel non navigant de l’armée de l’Air. Nommé sous-lieutenant de réserve le 1er mai 1940, il est démobilisé peu après l’armistice, et se retire à Jauzé, dans la Sarthe. Résistant FFI par la suite, il réintègre l’armée régulière dans l’infanterie de fin septembre 1944 à début novembre 1945. Gustave Naudin s’éteint à 87 ans le 26 avril 1978 à Roeschwoog, dans le Bas-Rhin.
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1 | 12 juillet 1917 | C 224 | Avion ennemi | Craonne |
2 | 29 décembre 1917 | Spa26 | Avion ennemi | |
3 | 20 mai 1918 | Spa26 | Avion ennemi | Ouvillers |
4 | 11 juin 1918 | Spa26 | Avion ennemi | Mortemer-Rollot |
5 | 28 juin 1918 | Spa26 | Avion ennemi | Bois de Fay |
6 | 31 juillet 1918 | Spa20 |
Avion ennemi | Gratibus |
20 mai 1918