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Nardin Charles
Né le: Mort le: Profession avant la mobilisation: Passé à l'aviation le: Brevet militaire le: Parcours: Affectations:



Ch.Nardin décoré de la Croix de Guerre 23 7 1916
Juin 1915: effectue une mission à la Maison "Salmson" à Billancourt.
Hospitalisé du 7 au 11 juin 1915
Une mission de NARDIN et BOISDEFFRE:
Premier Groupe de Bombardement. 9 février 1915 L’adjudant NARDIN pilote, le Lieutenant de BOISDEFFRE passager, arrivent de Verdun ; ils ont exécuté la mission que leur avait confié le Commandant du Groupe. Cette mission consistait à jeter dans les lignes allemandes, une communication adressée au Major SIEGERT, commandant l’aviation du camp retranché de METZ ; ainsi conçue : Verdun, 6 février 1915 Aux Officiers-aviateurs du Camp de Metz, sous le couvert du Major SIEGERT Chef de l’aviation J’ai l’honneur de vous faire connaître que l’avion du Lieutenant Von Hidessen pilote, Lieutenant Müller passager, venus pour bombarder Verdun, a été descendu par le tir de nos canons et de nos avions. Le lieutenant Von Hidessen est blessé. Tous deux reçoivent à l’hôpital Saint-Nicolas à Verdun, les soins les plus assidus que comporte leur état. Je suis heureux de vous faire connaître que ces officiers ont fait tout leur devoir. Signé : de Goÿs. P.S. Avant que cette communication ait pu être lancée dans vos lignes, le Lieutenant Muller vient de succomber aux suites de sa blessure. (Cette lettre était la réponse à un procédé analogue employé par les Officiers-aviateurs allemands, en faveur d’un pilote et d’un observateur de l’escadrille V.B. 1. faits prisonniers du coté de Dunkerque, au cours d’une mission aérienne). Le 15 février, une lettre était jetée dans nos lignes par un aviateur allemand, dont voici le traduction : Metz, 15 février 1915. « L’escadrille allemande à laquelle appartenaient les lieutenants Von Hidessen et Fritz Müller, a pris connaissance de la mort du Lieutenant Müller et de la blessure et de l’état de santé du Lieutenant Von Hidessen : Les officiers-aviateurs allemands reconnaissent au ton et au contenu de la communication qui a été jetée, l’esprit chevaleresque, l’apprécient hautement et en remercient les aviateurs français. » SIEGERT, Major. A la suite de cet incident qui a été porté à sa connaissance, le Général en Chef donne l’ordre suivant : « Il a été rendu compte au Général Commandant en Chef qu’un aviateur d’une de nos escadrilles se faisant le porte-parole de ses camarades, avait lancé dans les lignes allemandes des nouvelles de deux de ses officiers-aviateurs, capturés par nos troupes. Sans méconnaître que, dans un cas analogue, les aviateurs allemands avaient été les premiers à employer ce procédé pour donner des nouvelles d’aviateurs français disparus, acte qui a pu engager nos officiers à user de réciprocité, lorsque l’occasion s’en est présentée, le Général Commandant en Chef ordonne aux aviateurs de cesser dorénavant toute communication de ce genre. Il appartient seul au commandant d’entrer en relation avec l’ennemi, au moyen des procédés fixés par les conventions internationales et les règlements militaires ».
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