Août 1915 Une espèce d’équation s’impose : La percée de l’infanterie —qui seule peut obtenir la victoire—, n’est accessible qu’à plusieurs conditions : 1° que la connaissance des lignes adverses, premières et deuxièmes, soit parfaitement établie et que les forces y soient identifiées et correctement évaluées ; 2° que les protections avancées, en particulier les rideaux de fil de fer barbelé soient détruits avant la sortie des tranchées ; 3° que les batteries ennemies soient localisées afin d’être contrebattues efficacement, 4° que la champ de bataille soit surveillé jusque dans ses arrières et que le commandement soit correctement informé du déroulement positif ou négatif des opérations. On voit donc en quoi ces constatations justifient les différentes missions de l’aviation en confortant celles qui lui ont été confiées très tôt (reconnaissance) aussi bien que celles qui lui étaient interdites (chasse). Reconnaissances, observations, réglages, photographies supposent que les avions français puissent circuler sans devoir interrompre leur travail sous les attaques ennemies. Et donc les missions de chasse qui ne sont pas directement liées aux opérations terrestres le sont de fait. Symétriquement les avions allemands d’observation et de réglage doivent être exclus du ciel des lignes françaises. Pour la nouvelle offensive —que l’on attend « décisive » et qui est programmée pour septembre—, le GQG est donc amené à définir et faire définir de nouvelles directives pour les services aéronautiques d’armée et de corps d’armée.
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