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Sauvage, Jean.

Né le : 15 février 1897 à Villefranche sur Saône (69).

Mort le : 7 janvier 1917 à La Maisonnette-Biaches (80), au combat.

Profession avant la mobilisation : apprenti-ouvrier.

Passé à l'aviation : fin 1915.

Brevet militaire le : 6 mars 1916.

Affectations : N 65, N 38.

8 victoires, 5 combats non homologués.


Jean Sauvage naît le 15 février 1897 à Villefranche-sur-Saône dans le milieu viticole où son père est tonnelier et un de ses oncles vigneron. Il passe son enfance à Lyon avec ses deux frères mais sa vie est marquée par deux drames : la mort de sa mère en 1908, et celle de son père en 1912, le laissant orphelin à l’âge de 15 ans.

Un de ses oncles le confie alors à un certain M. Arnoux, dans la région Parisienne, pour devenir apprenti chez un constructeur d’avions à Issy-les-Moulineaux et participer à la construction d’un prototype qui doit être essayé à Valenciennes. Mais la guerre survient et l’appareil disparaît dans la tourmente. Jean Sauvage n’a alors que 17 ans. Dès qu’il peut s’engager il se présente aux bureaux de recrutement à Paris en novembre 1915 et n’est accepté que de justesse en raison de la faiblesse de sa constitution notée par les médecins militaires. Il est finalement accepté dans le service aéronautique grâce à ses compétences et part en école de pilotage, dont il sort breveté et affecté avec le grade de caporal à l’escadrille de chasse N 65 en juin 1916 en pleine bataille de Verdun.

C’est à Cachy dans la Somme que le très jeune pilote va révéler ses talents, obtenant sa première victoire homologuée le 9 juillet. D’autres suivent durant l’été et le 2 octobre 1916 il obtient sa 5e victoire, lui donnant l’honneur de figurer au communiqué aux armées du 10 octobre. La presse s’empare de son cas et le surnomme « le benjamin des as » car il n’a encore que 19 ans… Recevant un des tout premiers chasseurs SPAD de l’escadrille N 65 dont il est le meilleur pilote après le célèbre Charles Nungesser, il porte son score à 8 victoires avant d’être tué par la DCA le 5 janvier 1917, alors qu’il n’avait pas encore fêté son 20e anniversaire.


1

9 juillet 1916

N 65

Avion

Amiens

2

19 juillet 1916

N 65

Avion

Péronne

Sauvage (Joannès), caporal pilote à l'escadrille N. 65 : hardi, très adroit, s'est classé d'emblée parmi les meilleurs pilotes. A abattu, les 9 et 19 juillet, deux avions ennemis. (Ordre du 27 juillet 1916.).

3

31 août 1916

N 65

Avion

Devise

Jeune pilote joignant à une très grande adresse un allant extrême : le 31 août 1916, a abattu son troisième avion ennemi en le poursuivant jusqu'à 15 kilomètres en arrière de ses lignes.

4

23 septembre 1916

N 65

Avion

Misery

5

2 octobre 1916

N 65

Avion

Le Transloy

Sauvage (Joannès). Sergent à l'escadrille N. 65 : jeune pilote de chasse devenu rapidement un des plus redoutables aux avions ennemis. Le 2 octobre 1916, a abattu un appareil allemand, portant à cinq le nombre de ceux qu'il a détruits en moins de trois mois.

6

3 novembre 1916

N 65

Avion

Mesnil

7

10 décembre 1916

N 38

Rumpler C

Monthois

Sauvage (Joannès), sergent pilote au 2e groupe d'aviation, escadrille N. 38 : pilote remarquable d'adresse et d'entrain. Après deux combats successifs, a abattu, le 10 décembre 1916, son septième avion ennemi.

8

27 décembre 1916

N 38

Albatros

Moronvilliers

SPA VII de Jean Sauvage. Outre les cocardes, l’extrados est repérable par une bande tricolore oblique.


P. Guillermin

Photo dédicacée le 4 octobre 1916 après sa cinquième victoire.

 


Sauvage Jean Sauvage Jean

Sauvage Jean

Sauvage Jean

   Hay de Slade HenriN 65 Hay de Slade Henri N 38