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Célestin Adolphe Pégoud. Le dernier envol.

La 6e—et dernière— victoire de Célestin Adolphe Pégoud est l’occasion pour son chef d’escadrille —le capitaine Zarapoff— d’un rapport dans lequel il vante les mérites à la fois de l’équipement —Nieuport 10 avec mitrailleuse sur le plan supérieur—, et ceux du hardi pilote dont il détaille la tactique de chasse — une fois sous le fuselage de son adversaire, et réglant sa vitesse sur la sienne, le pilote français tire à coup sûr en se maintenant dans l'angle mort.
L'Adjudant Pégoud arrive à ce moment à environ 50m au-dessous, commence alors à tirer sa première bande de mitrailleuse de 25 cartouches en tirant 5 coups par 5 coups.
Le Nieuport piloté par Pégoud est revenu sans aucune atteinte, ce hardi pilote s'est donc affirmé une fois de plus aussi habile manoeuvrier que courageux soldat.

PEGOUD

Pégoud (à gauche) et Lerendu, 1er mécanicien, (à droite) devant le Nieuport dont l’aile supérieure est équipée du support de mitrailleuse.

Vive Pégoud Vive Pégoud

 A Belfort, sur un front relativement calme, à la croisée de l’Allemagne, de la France et de la Suisse, l’escadrille de Pégoud, la MS 49, est chargée de missions « stratégiques » et compte en son sein plusieurs pilotes connus qui se sont déjà illustrés dans la première année de guerre aérienne.
Adulé des foules pour ses prouesses comme pilote civil, Pégoud l’est aussi comme pilote militaire, bien qu’il n’ait pas le brevet de pilote militaire, aussi chacun de ses départs est suivi par les observateurs terrestres.
Le 31 août il s’élance à la poursuite d’avions signalés comme venant bombarder Belfort.
Les observateurs le voient monter, foncer sur les avions allemands
Le belfortain Louis Herbelin  écrit dans son journal :
« 31 août.
Dans la matinée d'aujourd'hui, vers 10 heures, un taube, d'aucuns disent deux, ont survolé Belfort, mais aussitôt poursuivis par les canons et même les mitrailleuses, ils ont repris la direction de l'Alsace.
L'un, que j'ai vu à une très haute altitude, a, parait-il, jeté une ou deux bombes, qui n'ont pas éclaté, près de la poste de Danjoutin. L'alarme avait sans doute été donnée au poste d'aéroplanes de Fontaine, car bientôt l'avion allemand était poursuivi et attaqué. »

AVIATIK C 1i, PILOTE KANDULSKI

 

Aviatik C1 expérimental sur lequel le mitrailleur occupe la place arrière contrairement à sa position habituelle sur les Aviatik. 

Aviatik C1 expérimental.

Avion de reconnaissance

Moteur: 1 Benz Bz III de 6 cylindres en ligne refroidi par liquide de 160 cv

Armement: 1 mitrailleuse Parabellum (500 coups)

Vitesse maximale: 120 km/h

Vitesse ascensionnelle: 4 000 m

Autonomie: 3 h

Poids: 846 kg à vide, 1 286 kg en charge

Envergure: 12,39 m

Longueur: 7,93 m

Hauteur: 2,95 m

Surface alaire: 43 m2

Equipage: 2

Aviatik kandulski


Le combat s’engage…
Un témoignage éclaire les circonstances du combat mais aussi les sentiments des spectateurs impuissants, celui du lieutenant du Génie L. occupé avec son escouade à renforcer les tranchées dans le secteur.
« En quelques secondes en effet un superbe avion de grande vitesse a rejoint le boche, il passe sur lui, tac, tac, tac, tac, tac..., les mitrailleuses crépitent dans les nues, le combat est engagé, ...les poitrines battent.
Le biplan allemand semble rester sur place tant est grande la vitesse de notre Nieuport.
Dans sa course folle il dépasse l'adversaire, mais exécute aussitôt un virage rapide et se trouvant de nouveau en arrière, le rejoint avec la même vitesse.
Tac, tac, tac, tac, tac..., encore les mitrailleuses.
On respire à peine, l'émotion est intense.
Un nouveau crochet, il le survole.
-Il le tient, il le tient s'écrient mes poilus, regardez-le voilà qui tombe. Bravo.
Complètement à pic, rapide comme une flèche, un des grands oiseaux s'abat et disparait derrière les bois.
C'est une minute indescriptible..., le silence né de grandes émotions...On se regarde... Mais est-ce bien le boche qui s'est abattu? »


Une lettre du mitrailleur allemand
L'observateur allemand Bilitz décrit à ses parents le combat:
« Nous étions, Kandulski et moi, en train de prendre des vues photographiques des retranchements ennemis du côté de Belfort lorsque nous voyons tout à coup un point noir monter comme une flèche du terrain d'aviation d'où partent, à chacune de nos randonnées, les avions chargés de nous chasser. Sûrs de nous, grâce à notre blindage, et puissamment armés, nous laissons l'adversaire approcher, étant décidés à l'accueillir comme il convenait. Nous savions, en effet, qu'il ne se méfierait pas de nous, notre appareil n'ayant nullement l'aspect d'un avion de combat.
Nous ralentissons notre allure, descendons même, comme si nous allions au-devant de l'assaillant. Celui-ci, lorsqu'il est à une cinquantaine de mètres de nous, se place au-dessous, sur le côté, et commence à ouvrir le feu.
Je riposte, grâce à la mitrailleuse qui me permet de tirer de haut en bas.
De part et d'autre, les balles se perdent. Le feu continue. Un enrayage rapidement réparé m'empêche de tirer pendant quelques instants. Le Français change ses bandes avec rapidité et envoie de nouvelles salves tout en approchant. A un moment, l'une de ses balles vient heurter le blindage du fuselage, fait ricochet et va s'aplatir sur le réservoir d'essence. Je le dis à Kandulski en lui donnant l'ordre de rentrer en hâte, car je crains que notre réservoir ne soit crevé. Mon pilote obéit, non sans que je tire, par acquit de conscience, une dernière salve sur l'adversaire. Celui-ci passe au-dessous de notre appareil et disparaît.
Trop occupé par la possibilité d'un atterrissage inopportun dans les lignes françaises, par suite du manque de carburant, je ne m'inquiète plus de lui.
Nous parvenons à regagner sans incident notre port d'attache. Le réservoir avait été simplement bosselé. Nous racontons que nous avons soutenu un combat sans plus y attacher d'importance. »

Herbelin note encore : « L'un des nôtres monté par Pégoud, qui l'avait rejoint le serrait de près, quand tout à coup on vit descendre ce dernier à une vitesse vertigineuse.
Dans la lutte, Pégoud qui montait seul son avion avait été atteint au-dessous du cœur par un projectile. L'autopsie de son corps aura sans doute établi s'il a été tué net; en tout cas son avion vint s'abattre prés de Cunelières.
Quand des soldats accourus furent parvenus à retirer Pégoud de dessous les débris de son avion, son corps ne formait plus qu'une masse informe; il a été ramené à l'hôpital militaire.

aDOLPHE péGOUD

La dépouille de Pégoud après la chute avant qu’elle ne soit placée sur le reste d’une aile pour être emmenée à Belfort.

ADOLPHE PEGOUD PEGOUD


Garros, prisonnier en Allemagne, Gilbert en Suisse et Pégoud mort, ce sont les trois principaux aviateurs français disparus, hélas! A qui le tour maintenant? Pégoud avait, pour sa part, abattu sept avions allemands.
En montant ce matin dans les airs, il comptait bien faire le huitième, sans doute. Il est du moins tombé en territoire français. »
Le compte de Louis Herbelin n’est pas juste — il attribue à Pégoud une victoire de trop.

Le lieutenant L. continue :
« Les avions ennemis ont maintenant disparu; un des nôtres est encore dans les airs. J'ai su depuis qu'il était monté par le lieutenant C.
Le calme se rétablit, seuls les coeurs battent encore et l'émotion se lit sur tous les visages.
Mes hommes ont parfaitement suivi le combat et affirment la perte du français; moi-même à la jumelle j'ai très bien constaté la chute du Nieuport.
Je ne puis rester sous cette impression, il faut savoir. D'autre part on a besoin de secours là-bas.
...
Quelques instants après je file à toute allure.
Novillard...Petit-Croix...
-L'avion est bien tombé près d'ici dis-je au dragon qui passe?
-Vous êtes à 500 mètres  mon lieutenant, prenez ce chemin et tournez à droite.
Ma bicyclette vole, j'approche, mon coeur se serre.
...
Trois autos arrivent suivis de deux cavaliers. Quatre gendarmes et quelques hommes du 117e territorial maintiennent sans peine le cercle formé par les habitants d'alentour. Au centre, un grand capitaine, des officiers, des mécaniciens qui parlent tout bas.
-Je m'approche de cette garde d'honneur, mais brusquement gagné par l'émotion, je m'arrête le képi à la main...
J'ai vu.
Le merveilleux oiseau que nous admirions dans les airs il y a quelques instants est là, écrasé sur le sol.
Ce n'est plus qu'un amas de débris informes, seule une extrémité des ailes se dresse vers le ciel et laisse apparaître intacte l'immense cocarde tricolore.
...
On vient de retirer son corps de l'enchevêtrement indescriptible; il repose à nos côtés, couvert de sang, informe, méconnaissable, son paletot de cuir percé de plusieurs trous...
...
Successivement des officiers arrivent et saluent,
Un autre avion de la même escadrille était dans les airs au moment de la chute: son pilote le lieutenant C. vient d'arriver.
De loin il a assisté au combat.  »

« Couvert de sang, informe, méconnaissable », comment imaginer que Pégoud ait survécu et soit décédé à l’hôpital de Belfort  comme il est inscrit sur la certificat de décès?
Il faut se rendre à l’évidence et la presse annonce abondamment la mort de Pégoud.

Le capitaine Zarapoff fait son rapport  ,
« Des avions ennemis ayant été signalés se dirigeant sur Belfort, le sous-lieutenant Pégoud de service, partait pour leur donner la chasse.
A 9h30 il rattrape au-dessus de Cunelières (Est de Belfort) un Aviatik et l'attaque résolument.
Le sous-lieutenant Pégoud suivant son habitude s'est placé en arrière, en dessous de son adversaire, il tire une bande de mitrailleuse et s'apprête à mettre en place une deuxième quand il reçoit une balle qui le traversant de part en part l'atteint mortellement. L'avion privé de direction tombe verticalement sur le sol où il s'écrase.
De l'enquête faite auprès des témoins de l'évènement il résulte:
1- que l'avion allemand est du type "Aviatik" d'une très grande envergure.
2- que cet avion semble avoir ralenti sa marche pour attendre l'attaque.
3- que cet avion paraissait très fortement armé en raison du nombre considérable de cartouches tirées par sa ou ses mitrailleuses. En résumé le type d'avions dont il s'agit réaliserait un appareil de grande surface portante, de vitesse ordinaire portant un pilote, 2 observateurs, armés de 2 mitrailleuses et vraisemblablement blindé en partie. C'est du moins ce qui expliquerait la façon dont cet avion a attendu et supporté l'attaque d'un pilote expérimenté et adroit tireur comme le sous-lieutenant Pégoud. »


« 3 septembre.
Les obsèques du sous-lieutenant aviateur Pégoud ont revêtu le caractère d'une véritable manifestation nationale. On peut évaluer à au moins 5 à 6.000 personnes la foule qui s'était massée sur les trottoirs depuis l'hôpital militaire jusque sur le pont et au faubourg des Ancêtres. C'est que Pégoud était depuis longtemps l'idole du public belfortain toujours avide de le voir, avant la guerre, faire ses spirales et sa boucle dans les airs.
C'était un vaillant, un des plus vaillants parmi nos aviateurs. Nos ennemis le redoutaient si fort qu'ils avaient mis sa tête à prix. 40.000 marks étaient promis à celui qui l'atteindrait et le ferait tomber.
Attaqué par deux avions allemands blindés et munis chacun, dit-on, de trois mitrailleuses, il n'avait à leur opposer que la sienne qu'il mettait en action tout en dirigeant son appareil. La lutte était trop inégale, il a succombé glorieusement.  »

Enterrement de PégoudL’escadrille s’organise pour un dernier hommage.
Funérailles du lieutenant Pégoud.
Tout le personnel en capote, ceinturon, sans arme.
Rassemblement à 8h1/4 devant le bureau avec :
tracteur 1: conducteur Brun
tracteur 3: conducteur Kundolf
tracteur 4: conducteur Lavigne
tracteur 7: conducteur Sauholt
Viendront seuls en armes:
Caporal Stocki. Soldats Gufrroy, Zallet, Cambon, Médaud, Coupière, Chorier, Lambert, Delfolie.
Formation du cortège à Belfort:
Le personnel portera les couronnes en tête.
Encadreront le corps: Les officiers et pilotes de l'escadrille, le caporal Stocki et les 8 hommes en armes (L'arme sous le bras droit).
Suivront le corps:
1° le mécanicien Valentin portant le coussin des décorations
2° le capitaine et la famille
3° les sous-officiers et le restant du personnel de l'escadrille. »
L’absence de Lerendu, le 1er mécanicien qui suivait Pégoud depuis ses exploits civils, est notable, mais il était en permission. C’est donc le second mécanicien, Valentin qui aura l’honneur d’ouvrir le cortège.
Les autorités militaires et civiles rendent un dernier hommage comme le fait M. Henry Deutsch de la Meurthe, président de l'Aéro-Club de France.
Mesdames, Messieurs,
« Je suis accouru au nom de tous nos camarades de l'Aéro-Club de France, je dirai même au nom de l'Aviation Française, rendre un dernier hommage à Pégoud, au vaillant Gaulois par excellence, qui, après avoir émerveillé l'Univers vient de tomber en soldat, victime glorieuse du terrible duel aérien que vous savez. Il est dit que cette effroyable guerre que nous n'avons pas voulue, mais qui nous a été si brutalement imposée, nous enlèverait ceux pour lesquels nos ennemis eux-mêmes avaient le plus d'admiration.
Sort cruel qui détruit ce que nous avions de plus beau à vivre
Abominable incohérence des hommes et des choses qui transforme les progrès de l'humanité en instruments de destruction et de mort.
Vous savez tous ce que Pégoud a fait. Aucun être de la création, aucun oiseau du ciel n'a jamais pu accomplir ce que Pégoud a été le premier à tenter et à exécuter avec un courage et une témérité héroïques.
Voler les ailes renversées! Pégoud a pour ainsi dire réalisé la huitième merveille du monde.
Et c'est ce vaillant pionnier de l'air qui vient d'être frappé, c'est ce coeur, symbole de courage et de volonté qui vient d'être transpercé par la balle ennemie.
Tant d'intelligente audace, tant de conception géniale viennent d'être anéanties ! D'autres aussi vaillants que lui sont tombés déjà au champ d'honneur. Nous les saluons et les pleurons encore, mais nulle victime de-cette impitoyable guerre n'aura été plus intéressante et n'aura mieux distingué le caractère français que ce héros dont nous déplorons la perte.
C'est donc le coeur rempli de tristesse que je viens lui rendre un suprême et solennel hommage.
Nous recueillerons pieusement ses ailes brisées, et nous en forgerons de nouvelles pour les vaillants soldats de l'air, ses frères, impatients déjà de le venger. C'est dans cet espoir et dans celui de la victoire certaine que je salue une dernière fois la dépouille de l'illustre héros.
Gloire à lui, gloire à tous ceux qui ont combattu ou vont combattre dans le ciel qui nous éclaire, pour la défense de la Patrie.
Adieu Pégoud, au nom de tous vos camarades de l'Aéro-Club.
Adieu au nom de cette Académie des sports qui naguère vous avait décerné sa plus haute récompense.
Puisque cette noble terre de Belfort va vous recueillir, adieu au nom de ses enfants au nombre desquels je suis fier d'appartenir par mon origine maternelle.
Je redirai pour vous leur fameuse devise:
« Les Enfants de la Pierre La Miotte  auront bien du mal, mais ne périront jamais ».
Votre souvenir sera impérissable et votre nom immortel ».
A l’aviateur Pégoud
Les vainqueurs de Pégoud marquent l’enterrement à leur manière.
6 septembre.
« ...
couronne On m'a dit qu'un avion allemand avait survolé hier ou avant hier l'endroit où Pégoud avait été abattu et qu'il y avait laissé tomber une couronne portant ces mots: " A Pégoud, son vainqueur ". Cette couronne a été mise sur la tombe du défunt. »

10 septembre.
« La tombe de Pégoud a été tous ces jours derniers un véritable lieu de pèlerinage, surtout depuis qu'on y avait déposé la couronne des aviateurs allemands; on m'a raconté que l'autorité militaire avait du la faire entourer d'une barrière et mettre un factionnaire pour empêcher que toutes les couronnes offertes soient détériorées. Cela n'a pas empêché nombre de personnes de s'acharner à prendre qui, un brin de mousse, qui une feuille de laurier à la couronne allemande. On me dit à l'instant qu'on a été obligé de l'enlever pour empêcher sa disparition définitive.  »

Le dernier hommage est donné par le capitaine Zarapoff
« Le capitaine adresse au nom de toute l’escadrille un Adieu affectueux au sous-lieutenant Pégoud blessé mortellement dans un combat contre un avion allemand. Notre brave camarade tombe victime de son courage et de son audace, il restera dans notre souvenir comme le modèle des vertus que la France demande à ses Enfants.
Que chacun puise dans le sacrifice que nous venons de faire l’énergie nécessaire aux efforts qu’il reste à fournir pour le succès des idées que nous défendons. Le sous-lieutenant Pégoud est mort Chevalier de la Légion d’Honneur, juste récompense de ses services rendus et du courage dont il avait fait preuve dans le combat du 28 août 1915 ».

Une des dernières photographies de Célestin Adolphe Pégoud à Belfort, lors de la fête du 235e RI le 21 Août 1915 à l'occasion de laquelle des hommes du 4e Régiment de tirailleurs se sont joint aux hommes du 235e RI. Pégoud y participe avec son éternel sourire et son appareil photo.

Une des dernières photographies de Célestin Adolphe Pégoud à Belfort, lors de la fête du 235e RI le 21 Août 1915 à l'occasion de laquelle des hommes du 4e Régiment de tirailleurs se sont joint aux hommes du 235e RI. Pégoud y participe avec son éternel sourire et son appareil photo.

 

Adolphe Pégoud

a haut

 

  Adolphe Pégoud

 

 

PEGOUD

Le Nieuport 10 devant lequel pose Pégoud avec ses quatre médailles (Médaille militaire, Croix de guerre avec quatre palmes, Médaille du Maroc avec agrafe «Casablanca », ordre de la Couronne de Roumanie) est orné sur le capot de son singe fétiche. Après l’avoir perdu il adoptera un pingouin qui se trouve aujourd’hui au Musée de l’Armée à Paris.

Kandulskyv

Unteroffizier Walter Kandulski, pilote de l'Aviatik

 Funérailles de Pégoud

Funérailles de Pégoud

Funérailles de Pégoud

PEGOUD 106 v

 

 tombe 1 v