Mission spéciale du GB 4

Mission spéciale de Navarre

Missions coordonnées du 23 septembre 1915

Missions de l'escadrille 3

Missions de l'escadrille 23

Missions de l'escadrille 26

Mission de l'escadrille 53

Une mission de Bertin et Boyer

Une mission d'Emrich

Missions spéciales

 

 

Mission spéciale du GB 4
23 juin 1916
Maréchal des logis Martin, pilotant un avion MF 130 HP est parti le 23 juin avec un espion qu'il devait déposer à l'est de l'Atwald?? sud-est de Ruffach??. (Escadrille  29)
3 avions Nieuport: lieutenant Gastin, lieutenant Bailly, adjudant David de l'escadrille N 49 partirent à 3h 45 pour le protéger dès le petit jour; ils ne le virent pas.
Le maréchaldes logis Martin n'est pas rentré.
L'adjudant David est reparti en reconnaissance, revenu à 9h30 il n'a pas vu l'avion.

Lors de l'atterrissage, l'avion a capoté rendant le redécollage impossible - Le pilote y a mis le feu - Les deux hommes ne sont pas rentrés - L'espion, Marcel Bloch, fut pris et fusillé à l'île Napoléon, près de Mulhouse, le 31 juillet 1916.

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Mission spéciale de Navarre

C'est en mars 1915 que j'ai exécuté ma première mission spéciale. Sur mon parasol Morane-Saulnier, excellent pour
icnesgtietnurteeudre travail, je devais emmener un des régions envahies. Il partit naturellement en civil avec son melon sur la tête. Je tenais absolument à lui faire mettre un képi pour que cela fasse mieux
il s'y refusa. Je dois ajouter qu'il fut plutôt décoiffé, car le vent de l'hélice l'empêcha de garder son magnifique chapeau rond.
Le départ fut pris à midi: mauvaise heure pour le vol, prétend-on, mais excellente pour notre besogne. Mon instituteur emportait avec lui trois pigeons?
Nous devions aller atterrir à un endroit proche de Vervins. Je m'élève, je monte a 3000 mètres, mais l'air nous y remue étrangement et je dois rescendxe à 1 500 pour avoir un vol normal. Nous passons lignes sans incident: ni canons, ni avions; une chance ! Je suis tout à ma mission: la première impressionne forcément.
Sait-on jamais de quelle façon cela se terminera. La perspective de la mort n'est rien, mais 12 balles dans la peau, c'est sale!
Je repère sur ma carte" et découvre bientôt le lieu indiqué. Des bois tout autour. Comment atterrir là-dedans? Je puis vous avouer qu'il y a à ce moment une sensation très désagréable; elle débute quandon coupe le moteur pour descendre s'amplifie lorsqu'on touche le sol avec les roues, croît étrangement à l'instant où votre 80 chevaux Rhône est au ralenti à terre, et qu'on s'efforce de ne pas le caler. Elle prend fin, mais alors avec quelle volupté pour celui qui l'a subie dès qu'on redécolle!
J'étais donc très gêné dans ma descente, car ces bois ne me disaient rien pour l'atterrissage. Je diminuais avec une certaine anxiété et terminais par une série de virages au ras du sol. «à la Navarre" comme on voulait bien les appeler, afin de découvrir une prairie.
Je finissais par trouver et me posais sans mal.
Mon passager déménageait ses colis et me quittait. J'étais assez satisfait d'en avoir fini et fort heureusement mon moteur était enchanté de retrouver son régime normal. Pauvre instituteur: envoyait il envoyait ses trois pigeons avec des renseignements mais on apprenait un mois après qu'il avait été pris et fusillé.

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Missions coordonnées du 23 septembre 1915  

Septembre 1915 bruit d'une rumeur de reprise de l'offensive et de la guerre de mouvement.

L'obtention de renseignements fiables est confiée à ces missions spéciales dans lesquelles un pilote dépose derrière les lignes ennemis un "missionnaire" chargé de recueillir des informations -qu'il transmettra par pigeon voyaguer, ou par TSF- ou de pratiquer des actions de destruction de voie ferrée, pont ou autre.

Une telle misison est prévue pour le 23 septembre en coordonnant des actions de divers points du front de Champagne. 12 équipages sont préparés pour emporter autant de missionnaires. Faits prisonniers et convaincus d'espionnage, ils risquent la peine de mort.

Quant au pilote, son problème principal est d'atterir et décoller sur un terrain sélectionné sur une carte mais dont il ne connaît finalement rien.

1) Escadrille MS 12

 bodin p  Le Sergent Pierre Bodin (pilote) emmène l’ordonnance du capitaine Evrard. Il avait déjà accompli une mission spéciale le 20 avril 1915. Quoique l'escadrille soit équipée de Morane Parasol, Bodin avait déjà reçu un Nieuport 80 HP
 quellennec p2

 
Jacques Quellenec (pilote) emporte  le capitaine Evrard Ernest. Il va chercher lui aussi un Nieuport 80 HP au Bourget où il reste deux jours à s'entrainer, les réglages définitifs de l'avion devant être faits en escadrille.

Munis d'un ordre de mission trompeur en cas où la mission tourne mal, ils doivent déposer leurs passager à plus de 150 km de là vers Givet-Fumay.

 2) Escadrille MS 37

 beauchamp v

Louis Robert de Beauchamp  sur un Nieuport décolle de l'Isle-en-Barrois en même temps que Paolacci sur son Morane. Il emmène le caporal Charles Grandjean, mitrailleur dans son escadrille. Il dépose son missionnaire et rentre sans encombre.

Noël Paolacci emmène le sergent Pierre. Il ne peut repartir, incendie son avion et est fait prisonnier. Il réussit à s’évader. Pierre sera arrêté et fusillé pour espionnage.

Charles Grandjean ne pourra effectuer sa mission et rentrera en France en passant par la Hollande et l'Angleterre.

Il obtint alors l'autorisation de commencer sa formation de pilote. Titulaire du brevet, il sera affecté à l'escadrille F 25.

3) Escadrille MS 23

 ms23 mission v Edward Pulpe et André Bobba partent au milieu de la journée emmenannt respectivement XXX et YYY. Après avoir déposé leurs passagers, le retour fut plus difficile. Pulpe ayant eu un accident, Bobba le ramena à bord de son appareil.
23 septembre 1915 Départ de Bobba avec un capitaine pour 140 km à vol d'oiseau (Belgique). Le passager fut déposé. Bobba était déjà reparti quand il vit Pulpe toujours à terre, il atterrit de nouveau pour le  prendre après avoir mis le feu à l'autre appareil. Mission de la plus grande importance.

Durée totale 2h40. Sont présents: Léna, Cosner, Rinci et Bobba.

4) Escadrille MS 38

bach p
J. Bach
 James Bach et Georges Mangeot sont chargés de mener à bon port deux douaniers, Champeaux avec Bach, Duplan avec Mangeot pour faire sauter la voie ferrée Mèzières-Charleville-Hirson.
Bach redécolle après avoir déposé son missionnaire. Il s'aperçoit alors que Mangeot a capoté. Il réattérit pour prendre Mangeot dont l'appareil a été détruit à l'atterrissage. Son appareil capote alors dans cet ultime décollage. Ils sont faits prisonniers. S'évadent, sont repris et ne seront libérés qu'en décembre 1918

5) Escadrille MS 3

   lga guynemer Georges Guynemer note dans son carnet de vol: « 23 septembre 1915.- Mission spéciale, 3 heures, 3.000 mètres." Cette mission sera marquée par une citation le 30 septembre: "A fait preuve de vaillance, d'énergie et de sang-froid en accomplissant comme volontaire une mission spéciale importante et difficile par un temps d'orage."
    vedrinesJules Védrines ()


6) Escadrille C 4

   Maurice Billard
   

"Mépris du danger", Commandant Evrard 1962 

Missions de l'escadrille 3

30 octobre 1914
Escadrille BL 3
Adjudant Lartigue survole région compiègne: mission spéciale. 2h.
(JMO 6e armée
)
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Missions de l'escadrille 6

William Hostein effectue trois tentatives de mission spéciale le 10 mai 1915 avec le douanier Letannou.

Il revient lors de la première au bout d'un quart d'heure, au bout de 35 minutes pour la seconde.

Il ne peut tenter rapidement un nouveau départ car son Caudron G3 (le C181 ?) est détruit lors du bombardement de son terrain d'aviation, le jour même, à Baslieux.

Il emmène le douanier Letannou le 18 mai au lieu dit Les Hautes-Buttes (dans les Ardennes?).

Le 31 mai, il réussit sa deuxième mission spéciale en emmenant le douanier Robert à la ferme Jacob, en Belgique, après avoir effectué deux tentatives le 30.

Et il ramène Letannou qu'il récupère non loin de là.

Il a rencontré un Aviatik près de Pont-Faverger et son passager a tiré dessus à la carabine.

Il effectue effectivement une autre tentative le 19 juin.


Voici le texte de la citation accompagnant la Légion d'honneur :
Chevalier de la Légion d'Honneur du 14 juin 1915  n°1017 D
" A fait preuve d'une résolution et d'une intrépidité au dessus de tout éloge et d'une habileté professionnelle hors de pair en sollicitant et exécutant deux fois en 15 jours, d'une façon exceptionnellement audacieuse, une mission délicate et périlleuse au cours de laquelle, il a forcé à atterrir, après un vif combat au dessus des lignes allemandes, un avion allemand qui tentait de lui barrer le passage".
Didier(www.aeroplanedetouraine.fr)

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 Missions de l'escadrille 23

 ms23 mission v

Au Verso:23 septembre 1915
Départ de Bobba avec un capt pour 140 km à vol d'oiseau (Belgique).
Le pasager fut déposé. Bobba était déjà reparti quand il vit Poulpe toujours à terre, il atterrit de nouveau pour le prendre après avoir mis le feu à l'autre appareil.
Mission de la plus grande importance.

Durée totale 2h40
Sont présents: Léna, Cosner, Rinci et Bobba.

 pinsard v Au verso: Escadrille MS 23. Préparatifs de départ de l'aviateur Pinsard qui a été déposer un de nos espions dans les lignes boches. Amiens le 24 novembre 1914. [Lecou]
 

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Missions de l'escadrille 26

 pelhat pMission spéciale du Caporal Pelhat le 2 juillet vers Bapeaume mauvaise visibilité altitude 2100vempêche de continuer.
Protection assurée par le sergent Barra

Mission spéciale du Caporal Pelhat le 4 juillet . Temps moyen. Hauteur des nuages 400m. Obligé atterrir.

iconepage  Missions des 25 juin et 7 juillet 1916

Mission du 7 juillet: L'heure de son départ pour la mission spéciale au cours de laquelle il sera capturé (avec un passager dont le nom n'est pas mentionné, certainement un agent) est elle-même un mystère : 20h00 selon l'entrée concernant sa disparition, de 09h05 à 0940 selon les pilotes chargés de sa protection (Sgt Barra et de Rochefort à bord des Nie 1374 et 1380)... qui indiquent pourtant des horaires antérieurs d'une heure dans leur compte-rendu de mission : "8.30", "8.45", "9h". Lors de sa dernière mission en 1916 il a attéri dans un champ à monchaux, s'est embourbé et n'a pu redécoller. Fait prisonnier. Libéré en 1919. (JMO N 26)

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Mission de l'escadrille 53

Mission spéciale fin mars entre Laon et La Fère d'Edmond de Gavardie (JMO Vième armée)

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Une mission de Bertin et Boyer

Eugène Bertin

André Boyer

Une mission de Bertin et Boyer  Une mission de Bertin et Boyer

  "Il faut que je raconte une histoire extraordinaire arrivée à deux pilotes d'une escadrille du terrain qui était près du nôtre avec laquelle les avions d'agréables relations. Digne émule de Védrines, créateur de ce genre de missions qui consistaient à déposer en arrière des lignes allemandes des hommes choisis et connaissant particulièrement la région pour y chercher des renseignements importants pour l'état-major de l'armée. Pour ne pas éveiller l'attention de l'ennemi, ils opéraient généralement seuls et y allaient chacun leur tour, partant au petit jour, en rase-mottes pour se poser dans un endroit indiqué par leur passager. Mais cette fois ils partirent à deux et il faut dire que ces deux pilotes se haïssaient et ne s'adressaient jamais la parole, une histoire de femmes était à l'origine de cette haine. Pour une mission très importante ils furent désignés tous deux le même jour et aux mêmes heures pour déposer leurs passagers qui devaient ensemble accomplir un espionnage important et dangereux et surtout pour être sûr que l'un d'eux arriverait à bon port.
Les deux avions devaient se poser à peu de distance l'un de l'autre près d'un bois qui permettait de se dissimuler aux regards et aussi aux espions de se cacher et de se retrouver rapidement. La manoeuvre était très délicate dans un terrain que l'on ne connaissait pas : descendre au ralenti sans arrêter le moteur et se poser pour laisser le temps aux passagers de descendre puis reprendre son vol. Celui qui avait atterri le plus loin en repassant à l'endroit où l'autre pilote s'était posé vit l'avion, moteur arrêté, et son collègue lui faire des signes. Comprenant qu'il s'était passé quelque chose de grave il fit un virage pour se poser pas loin de lui. Celui-ci avait atterri dans des fils de fer et cassé son hélice. Il alluma une allumette tison qu'il lança dans le réservoir qui prit feu immédiatement, c'était l'ordre que l'on avait en cas de panne chez l'ennemi. Il embarqua avec son camarade et revint sans encombre au terrain, à la descente il refusa la main de son collègue qu'il venait de le sauver, en lui disant qu'il n'avait fait que son devoir et que rien n'était changé entre eux. N'était-ce pas une histoire digne de la grande tragédie ?"

Auguste Heiligenstein Mémoire d'un observateur-pilote

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 Une mission d'Emrich

emrich 110 0014 v  emrich 110 0015 v

 

Mission spéciale (La Guerre Aérienne N° 110)

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