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Bosson, André.

Né le : 1er juin 1894 à Esmans (77).

Mort le : 20 juillet 1918 à Oulchy le Château (02), au combat.

Profession avant la mobilisation : chaudronnier.

Passé à l'aviation le : 15 juin 1917.

Brevet militaire le : 26 septembre 1917.

Parcours : 2e génie.

Affectations : SPA 62.

7 victoires, 3 combats non homologués.


André Louis Bosson naît le 1er juin 1894 à Esmans, une commune de Seine et Marne, issu d’une modeste famille de domestiques et citoyens suisses. Le jeune homme prend néanmoins la nationalité française et, âgé de 19 ans quand éclate le conflit, décide de s’engager dans l’armée pour la durée de la guerre.

Il est alors incorporé au 2e régiment du génie le 10 septembre où il sert pendant près de trois années, étant nommé caporal en novembre 1914 et obtenant une citation à l’ordre de son régiment au mois de mai 1917. C’est peu de temps après que, suite à sa demande, il est accepté dans l’aviation comme élève pilote le 15 juin 1917. Il sort du circuit des écoles en décembre 1917 pour être affecté à l’escadrille SPA 62 où il se révèle vite comme un chasseur de tout premier ordre et un tireur d’élite. Le 9 mars 1918 il abat un premier avion ennemi qui tombe près de Clary-Thierret et qui lui est homologué, plus deux autres qui ne lui sont pas reconnus. Trois jours plus tard, le 12 mars, il abat un Fokker Triplan à Crepy en Laonnais.

Promu sergent le 27 mars 1918, il se distingue de nouveau en abattant coup sur coup trois avions les 27, 28 et 30 mai 1918, suivis de deux autres les 2 et 3 juin 1918. Il est alors décoré de la médaille militaire le 16 juin et de la Légion d’honneur peu de temps après par une administration militaire qui a du mal à suivre le rythme de ses succès. Malheureusement il tombe en combat aérien le 20 juillet 1918, sur son SPAD VII n°5325 surnommé « Nénette » aux environs d’Hartennes, au sud de Soissons. Touché de plusieurs balles au ventre et aux jambes, il a la force de se poser dans les lignes allemandes. Trois soldats allemands arrivent sur les lieux rapidement, et tentent de soigner André Bosson qui expire peu de temps après.


1

9 mars 1918

SPA 62

SPAD VII

Avion

Clary-Thirret

 

Bosson (André), caporal au 2e rég. du génie, pilote à l'escadrille SPA 62 : excellent pilote, courageux et dévoué, déployant la plus parfaite conscience dans l'accomplissement des missions qui lui sont confiées. Le ... protégeant une mission photographique à longue distance, a soutenu plusieurs combats au cours desquels il a abattu un avion ennemi.

2

12 mars 1918

SPA 62

SPAD VII

Fokker Dr.I

Crépy-en-Laonnois

 

3

27 mai 1918

SPA 62

SPAD VII

Biplace

   

4

28 mai 1918

SPA 62

SPAD VII

Biplace

Fismes

Avec Adj Léon Blanc, Adj Léon Veau, Sgt Abel Dupont

5

30 mai 1918

SPA 62

SPAD VII

Albatros

Ivors

 

6

2 juin 1918

SPA 62

SPAD VII

Albatros

Fère en Tardenois

 

7

3 juin 1918

SPA 62

SPAD VII

Albatros D.V

Soissons / Rivière Aisne

Avec Adj Favre de Thierrens

Bosson (André), sergent du 2e rég. du génie, détaché à l'escadrille 62 : pilote remarquable de sang-froid et d'énergie. A abattu ses 6e et 7e avions ennemis.

 

Bosson (André), adjudant à l'escadrille SPA 62 du 2e groupe d'aviation : excellent pilote, d'un courage et d'une énergie remarquables, s'était déjà signalé par sa très belle attitude au feu. Tombé au champ d'honneur au cours d'une mission aérienne, le 20 juillet 1918 à Oulchy-le-Château.

SPAD VII n°5325 d’André Bosson baptisé « NENETTE ». Escadrille 62.

André Bosson devant son SPAD VII n°5325 baptisé « NENETTE ». Escadrille 62.

P. Gaubert