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Né le 8 janvier 1888 à Chirens (38)
Célibataire, ingénieur à la déclaration de guerre.
En 1906 au Lycée Ampère (Lyon) il a obtenu le .Prix Amédée Marix de mathématiques A , et celui de Géométrie et mécanique.
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Entre à L’École Polytechnique le 11 octobre 1909.
Engagé volontaire au 2e Génie en 1908, unité dans laquelle il débute la guerre en 1914. Lieutenant le 4 août 1914. Chevalier de la Légion d’honneur le 24 avril 1915. • « M. Bonnevay (M.-C.), lieutenant au 2e régiment du génie, compagnie 17/3 (réserve) : a plusieurs fois dirigé avec un sang-froid remarquable et beaucoup d'énergie des travaux de fortification exécutés à découvert, à moins de cent mètres des tranchées ennemies. Grâce à son ascendant moral sur ses hommes et à l'exemple de courage qu'il leur donne, a toujours pu maintenir les travailleurs dans leurs chantiers malgré la fusillade souvent efficace de l'ennemi. A notamment pendant les journées du 19 mars et du 27 mars, exécuté en se découvrant à maintes reprises au-dessus des parapets des tranchées de première ligne des levés topographiques très précis qui ont permis de fixer des retranchements ennemis situés parfois à moins de 40 mètres.» Jorf 28 mai 1915.
Passé à l’aviation comme observateur en juillet 1915, il est au service Aéronautique de la 4e armée sur le front à l’est de Reims (11 août 1915).
Le JMO de la 4e armée note une grande activité de l’aviation le 23 août.
Après plusieurs mois comme observateur, il demande à entamer une formation de pilote, demande qui est acceptée. Au printemps 1916 lors de cet apprentissage il est victime d’un grave accident — il accroche un arbre à l’atterrissage — dans lequel son appareil est détruit.
Marcel Bonnevay obtient son brevet de pilote le 23 septembre 1916 et se perfectionne ensuite au Groupement des Divisions d’Entrainement jusqu’à la fin de l’année. Il vole s’abord sur Caudron puis sur Nieuport.
Nommé capitaine le 24 octobre 1916, il est affecté en janvier 1917 à l’escadrille F 59 au service de la 7e Armée. L’escadrille est commandée par le capitaine Paul Frère et stationne à Corcieux. Elle est chargée de missions de reconnaissance lorsque les circonstances atmosphériques le permettent. Quittant l’observation pour la chasse, il est muté à l’escadrille Spa 37 le 11 avril 1917 comme adjoint technique. (Permission du 24 mai au 4 juin). Equipée de SPAD l’escadrille participe alors à la reconquête de Verdun (Août et septembre 1917. L’escadrille est stationnée du 25 juillet au 20 septembre à Beauzée-sur-Aire) dans le Groupe de combat 15 aux coté des escadrilles : Spa 81, Spa 93, Spa 112, AR 8, SAL 27. (Permission du 8 au 17 septembre). Il prend le commandement de la Spa 37 le 22 décembre 1917, mais pour peu de temps. En mission du 3 au 5 janvier auprès du haut-commandement il prépare sa prise de commandement du Groupe de Combat 15 qui sera effective le 28 janvier 1918. Il laisse le commandement de la 37 au lieutenant Paumier pour prendre la tête de sept escadrilles de chasse à 18 avions chacune. Il y sera assisté comme adjoint technique par le lieutenant Couhé lui aussi pilote quittant l’escadrille 37. Aux côtés du GC 15 les GC 18 et 19 forment le Groupement Ménard rattaché à la Division Aérienne du colonel Duval. Les combats contre les avions allemands de l’opération « Bataille de l’Empereur » le mèneront de la seconde bataille de la Marne à l’armistice.
Il est démobilisé le 29 juillet 1919.
Il se marie le 19 mars 1924 à Lorp-Sentaraille, 09190, Ariège avec Jeanne Bergés avec laquelle il aura trois enfants. Il poursuit sa carrière en Indochine comme ingénieur en chef des Travaux publics en chemins de fer. « Par arrêté du Résident Supérieur p. i. au Tonkin du 18 janvier 1928 . Un congé administratif de six mois, à solde de présence est accordé à M. Bonnevay, Marcel, Ingénieur Ordinaire de 1ère classe des Ponts et Chaussées, pour en jouir à Paris. Ce fonctionnaire, classé à la 1ère catégorie B du tableau figurant au décret du 10 Mars 1921, prendra passage au compte du budget de l’Exploitation des Chemins de fer, annexe du Budget Général, sur un des paquebots qui quitteront Haiphong à compter du 1er Avril 1928. M. Bonnevay voyagera accompagné de sa femme et de son enfant âgé de 3 ans 3 mois. » (Jorf 1er janvier 1928.
Décédé le 4 mai 1941 , à l'âge de 53 ans à Montbolo Pyrénées orientales
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