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 Escadrille 465

Jean Barnier

Né le 28 août 1894 à Voiron.

Portrait au conseil de révision : Cheveux noirs, yeux marron, front vertical de hauteur moyenne, dos rectiligne, nez moyen, visage allongé, taille 1,66 m.

Incorporé le 8 octobre 1912 au 4^e régiment du génie.

Caporal le 8 novembre 1913.

Profession avant la mobilisation : Conducteur de travaux

Aux armées le 2 août 1914 au 4^e régiment du génie

Sergent le 1^er octobre 1915

Blessé de Guerre le 24 août 1916, il est évacué : Blessé au genou gauche par éclat d’obus au ravin de Tavannes (Meuse).

Il est admis à l’Hôpital militaire de Toul le 16 octobre 1916 comme « malade » sans que l’on sache si c’est en rapport avec sa blessure.

Il rejoint les armées le 20 novembre 1916 et sert dans son 4^e régiment du génie jusqu’au 14 septembre 1917.

Pour une raison tenant sans doute à un comportement remarquable ou à une incapacité physique l’empêchant de continuer à servir dans le génie, il est affecté au 1^er groupe d'aviation à Dijon le 15 septembre 1917comme Elève pilote.

Il passe le brevet militaire de pilote le 18 novembre 1917 à Etampe, n° 9952. ( Brevet ACF le 16 mai 1918 n° 9711 )

Sa formation rapide — deux mois alors qu’elle aurait dû en durer 6 — se termine à Avord.

Dirigé sur les armées le 20 janvier 1918 à la défense aérienne de Paris dans le cadre des escadrilles de protection du Camp Retranché de Paris il est sans doute attaché à l’escadrille F 353 équipée d’avions Farman.

Une maladie dont on ne connaît rien l’amène à Hôpital militaire de Compiègne le 1^er mars 1918.

Après sa convalescence il rejoint l’escadrille 465 le 22 juin 1918.

Escadrille créée en avril 1917 sous la désignation F 353, elle est successivement appelée F 465 en juin 1917 puis LET 465 au 4^e trimestre 1918.

L’escadrille 465 est stationnée à la ferme de Bellefontaine (commune de Maurecourt) et est équipée d’avions Maurice Farman F 40 lesquels laisseront la place à des Letord au 4^e trimestre.

En juillet 1918 Jean Barnier est désigné pour suivre un stage de perfectionnement au Centre d'Instruction pour l’Aviation de Combat et de Bombardement ( CIACB ) à La Perthe, section de tir pour une période de deux mois. Il rejoint ensuite son escadrille où le trouve l’armistice.

A la fin de la guerre il rejoint le dépôt du 2^e groupe d’aviation le 22 mai 1919 jusqu’au 15 août 1919 lorsqu’il est démobilisé.

Il se retire à Voiron où il est présent le 13 novembre 1935 au 14 rue des 4 chemins.

Au début de la deuxième guerre mondiale il est classé dans l'affectation spéciale à l'entreprise A. Reydel à Voiron le 22 mars 1940.

Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment du 11 février 1950 présente l’Entreprise Reydel de Voiron sous la rubrique « Murs ».

La date de décès de Jean Barnier est inconnue.