L’hôpital militaire annexe VR75 de Viry-Chatillon.

L’établissement pouvait recevoir cinquante convalescents répartis dans 8 salles dont deux grandes salles communes.

Photo salle n° 8

Le personnel :

  • Un directeur, le docteur Joseph Mougin, médecin major de 1ére Classe (assimilé au grade de Commandant), médecin-chef de l’Hôpital VR75.
  • 13 militaires (officiers et infirmiers) avec un officier d’administration
  • 7 infirmiers.

A titre civil : 6 infirmières du service santé et 3 personnes au service de l’œuvre de Bienfaisance. Réf : 8F2 ravitaillement guerre 14-18  archive Viry-Chatillon.

Les premiers malades sont arrivés le 12 juillet 1915 des armées en campagne ou plus précisément de 27 escadrilles du front. Pilotes, observateurs, mitrailleurs, mécaniciens. Les derniers malades ont quitté la VR 75 le 3 janvier 1919.

La date de fermeture se situe autour du 12 janvier 1919.

Les admissions d’aout 1915 à janvier à 1919.

Année 1915 :

  • 19 arrivent de la Réserve Générale de l’Aviation (RGA)
  • 11 du centre d’instruction de l’école de Juvisy
  • 1 du Camp Retranché de Paris (CRP)
  • 1 de l’hôpital complémentaire Chaptal de Paris
  • 1 de l’hôpital auxiliaire n° 16 de Versailles
  • 27 du front ou escadrilles en campagne

Après un séjour d’une semaine à deux mois selon les cas,

  • 17 rejoignent l’hôpital dépôt de la VR 73 de Thiais
  • 7 rejoignent divers hôpitaux
  • 1 repart sur le centre d’aviation maritime de Saint Raphael
  • 1 autre sur le centre de Saint-Cyr
  • 1 autre rejoint l’école de Chartres
  • 19 rejoignent la Réserve Générale de l’Aviation sur le terrain du Bourget
  • 9 retrouvent l’école de Juvisy
  • 3 vont à l’école de Pau
  • 1 rejoint l’usine Voisin à Issy-les-Moulineaux.

Année 1916 :

  • 28 arrivent de divers hôpitaux
  • 104 des escadrilles du front ou escadrilles en campagne.
  • 57 de la Réserve Générale de l’Aviation
  • 50 de l’école de Juvisy
  • 36 du GDE de Plessis Belleville
  • 21 du Camp Retranché de Paris
  • 5 de l’école du Crotoy
  • 1 de l’école de Buc

Affectations à la fin du séjour :

  • 29 sont évacués sur le CSR de Clignancourt
  • 2 partent en convalescence à Vittel
  • 32 sont évacués dans divers hôpitaux
  • 32 sont évacués sur l’Hôpital Dominique Larrey
  • 3 sont morts pour la France
  • 2 vont en permission
  • 1 est réformé
  • 2 rejoignent la Cie d’observation de Villacoublay
  • 15 retournent en écoles
  • 4 rejoignent leurs escadrilles d’origine
  • 3 rejoignent les constructeurs
  • 1 rejoint l’aviation anglaise
  • 84 rejoignent le GDE du Plessis-Belleville
  • 13 retournent au Camp retranché de Paris
  • 35 rejoignent le RGA1
  • 37 retournent à l’école de Juvisy
  • 7 retrouvent leur corps d’origine

 1- Le 21 novembre 1915, la décision est prise de déplacer les divisions d’entrainement implantées au RGA du Bourget vers le Plessis-Belleville. Note 11958 (source SHD Vincennes cote 1A/029). Le GQG prend cette décision car il veut que les divisions soient toutes regroupées en un seul lieu. Les unités déménagent du Bourget au fur et à mesure que les hangars sont installés au Plessis-Belleville. La division Farman, la première à déménager, rejoint le GDE le 21 décembre 1915. Aucun document ne permet de déterminer les dates exactes d’arrivées, mais le 20 février 1916, elles sont toutes au Plessis-Belleville.

Année 1917 :

  • 186 arrivent du Front ou d’escadrilles en Campagne
  • 43 de différents hôpitaux
  • 50 du Camp Retranché de Paris (CRP)
  • 27 de formation en école dont 11 de Juvisy
  • 24 sur décision du Gouverneur de la place de Paris
  • 20 du Groupement de Division d’Entraînement (GDE)
  • 6 de la Réserve Générale de l’Aéronautique (RGA)
  • 3 des Théâtres d’Opérations Extérieures (TOE)

Les différentes affectations à la fin du séjour :

  • 104 sont évacués sur le CSR de Clignancourt
  • 58 sont évacués sur de nombreux hôpitaux différents dont 29 sur Dominique Larrey
  • 1 Mort pour la France
  • 93 rejoint le GDE du Plessis Belleville
  • 36 retournent sur le CRP du Bourget
  • 68 sont affectés dans différents centres de formations ou retournent dans leurs escadrilles respectives.

Plus de 250 personnes en convalescence et récupération, un peu plus de 30 pour chutes d’avions, fractures, plaies, blessures et contusions multiples, tous les autres pour de la médecine générale. C’est à Clignancourt qu’un Conseil de Réforme décide des nouvelles affectations, après examen des capacités ou compétences de chacun.

Année 1918 :

  • 137 personnes arrivent du front ou d’escadrilles en campagne
  • 22 des différents hôpitaux de Paris ou de Seine et Oise
  • 19 viennent des écoles de formation ou d’apprentissage
  • 6 du GDE de Chartres1
  • 5 de la place de Paris
  • 3 du Camp Retranché de Paris dont un de la Ferme Contin à Paray-Vieille-Poste
  • 1 du Grand Quartier Général (GQG)

1- fin mars 1918. La menace de voir les infrastructures du GDE de Plessis-Belleville tomber aux mains de l’ennemi et l’impossibilité de poursuivre la formation si près des lignes poussent le haut-commandement à choisir la région de Chartres. Le transfert de Plessis-Belleville vers Chartres a lieu entre le 28 mars et le 3 avril 1918.

Les affectations en fin de séjour :

  • 76 retournent au GDE de Chartres
  • 67 évacués sur de nombreux hôpitaux parisiens dont 48 sur Dominique Larrey
  • 39 sont affectés dans différents centre de formations ou retourne dans leurs escadrilles
  • 10 sont évacués sur le CSR de Clignancourt dont 2 sur le CSR de Versailles
  • 1 retourne au CRP du Bourget.

Sur les 1375 convalescents passés à la VR 75, 917 appartenant à l’aéronautique y ont séjourné d’une semaine à 2 mois, les 458 autres ne faisaient que venir récupérer leur ordre de mission délivré par l’officier administrateur.

Maison de convalescence des aviateurs à Viry-Chatillon dans les journaux.-

Inaugurée par M. Justin Godart, sous-secrétaire d’état au service de santé, fondée par l’œuvre de la maison de convalescence de l’aéronautique militaire dont Marguerite Vinci, de l’Opéra est la présidente fondatrice.

On peut lire dans  L’Abeille de Seine & Oise du 10 octobre 1915 :

Ils sont tout à fait chez eux. Il n’est point comme les hommes-oiseaux pour planer et mépriser un tantinet les contingences où nous nous mouvons. Les hommes-oiseaux méritaient d’avoir leur maison de convalescence, j’allais dire leur volière.

C’est dans un domaine où vécut le délicieux conteur du Petit Chaperon-Rouge et aussi de la Belle au Bois-Dormant, à Viry-Chatillon, (Le journaliste se trompe de château, il cite le château de Viry alors que nous sommes au château du Pied de Fer), à trois kilomètres de Juvisy. Une voiture vous y mène, qu’active d’un geste las une débonnaire cochère qui attend, placide, les visiteurs ou les pensionnaires, sur la place de la Gare.

  • Vous allez voir les aviateurs ? Montez.

Son coup de fouet précis stimule la croupe des bêtes. La campagne  se développe ; une campagne de banlieue qui ressemble à un poème de Coppée moins à un fait divers fignolé par un journaliste rêveur.

Vous descendez. Le fumet délicat des cuisines vous retient dès le seuil. Là, trône un sympathique maitre-coq, Alfred Wasselier, qui, naguère, connut les gloires sportives. Philosophe, il préside désormais à l’ordinaire.

Dans le parc de dix hectares qui entoure le Château, les blessés se promènent. Il y a là le capitaine Olivier ; le sous-lieutenant Jumelle qui a pris part, depuis le début de la guerre, à tous les grands bombardements ; les sous-lieutenants Vallier et Chavanne, de l’escadrille de chasse ; les adjudants Gresset et Faux ; le maréchal des logis Reynaud ; les sergents Sallès et Roux, ce dernier qui a descendu un aviatik et qui porte les traces glorieuses de cette opération ; le caporal Chapelle, un des pionniers de l’aviation ; et le caporal Chatain ; le caporal Hennion, décoré de la croix de guerre ; le brigadier Mouette, un nom prédestiné, victime de son audace (il s’évanouit à 700 mètres et en réchappa) ; le caporal Seignoret, venu du Brésil pour défendre son pays.

Tous ces braves se montrent enchantés de   l’ordinaire de la maison ainsi que des soins que leur prodiguent les Docteurs Mougin et Durand. M. Gardet, gestionnaire de l’œuvre, y est particulièrement apprécié.

  • Et puis, nous dit un des pilotes, nous avons l’électricité et le chauffage central !
  • Vous nous en direz tant !...

Dans le journal l’EXELSIOR d’octobre 1915, on peut lire un article sur l’inauguration de la Maison de convalescence de l’Aéronautique militaire de Viry-Chatillon

« Nos lecteurs nous seront gré de leur donner quelques détails sur l’installation de la nouvelle formation sanitaire que le comité, nommé par les principaux constructeurs d’appareils, de moteurs et d’accessoires d’aviation militaire, a mis à la disposition du service de santé.

Grâce à de généreux donateurs, au nombre desquels la Ligue Aéronautique de France pour une somme de 300 francs, l’organisation de cette œuvre d’intérêt supérieur fut rapidement menée à bonne fin ; et la maison, installée à Viry-Chatillon, près de Juvisy, dans la propriété offerte gracieusement par le docteur Mougin, médecin-chef de l’hôpital, porte maintenant la dénomination « Versailles n° 75 ».

Quarante lits ont été aménagés pour recevoir pilotes, officiers, observateurs, constructeurs ou mécaniciens mobilisés, appartenant au service de l’aéronautique de la guerre ou de la marine française, ou s’y rattachant.

Un magnifique parc de 10 hectares, dont le dessein harmonieux et les eaux vives rappellent les jardins de Versailles, est à la disposition de ceux qui, au péril de leur vie, ont donné sans compter leurs forces à la patrie. Inaugurée sous la présidence de M. Justin Godart, sous-secrétaire d’Etat au service de santé, assisté du médecin-inspecteur Dziewoncki et du Colonel Bouttieaux, représentant le général Hirschauer, la « maison de convalescence de l’aéronautique est déjà le lieu de repos de plusieurs pilotes auxquels les principales firmes d’aviation sont heureuses d’offrir les soins dont ils ont besoin ».

Photo visite. Le 10 octobre 1915, le député René Besnard visite cette maison de convalescence en compagnie de M. Deutsch de la Meurthe et de Georges Besançon, président de l’Aéro-club de France. Il inspecte ensuite le centre d’aviation militaire qui vient d’être ouvert sur le terrain. La maison de convalescence prend, en décembre 1915, le nom de « Maison des Oiseaux ».

Dans cet hôpital, que les pilotes appelaient « l’Escadrille VR 75 », les convalescents étaient suralimentés. Dès que leur état de santé s’améliorait, ils « partaient faire une virée à Paris ». Une magnifique diligence de 25 à 30 places, menée par quatre chevaux, les conduisait à la gare de Juvisy. C’était leurs dernières journées de gaieté et d’espoir, avant de retourner sur le front.

Un pilote raconte : « Après l’offensive d’avril, ma santé étant déficiente, on m’envoya à la maison de repos des pilotes à Viry-Chatillon. Dans cet hôpital, que les pilotes appelaient l’escadrille VR 75 parce qu’il portait cet indicatif, nous étions suralimentés, et les cigarettes anglaises étaient à profusion. Quand nous partions à Paris faires des virées, nous emportions plusieurs boites dans les poches. Il y avait une grande diligence de 25 à 30 places, attelée à quatre chevaux, qui nous menait à la gare de Juvisy.

Le médecin-chef colonel qui commandait cet hôpital se nommait Mougin, il assistait aux départs et disait : « ceux qui ont des permissions, montez ! Les autres … débrouillez-vous par vos propres moyens !! ». Certains se hissaient près du cocher, ou sur les marches-pieds. Le convoi ressemblait à une grappe humaine. Lorsque je sortis de cet hôpital, au bout d’un mois, j’étais plus fatigué qu’en y rentrant, et pour cause, nous y menions une vie un peu désordonnée. »

Diligence de 25/30 places de la maison Lefebvre, à Juvisy

« A ma sortie, je pensais retourner à mon escadrille, je fus affecté à Istres (Bouches-du-Rhône), à titre de Moniteur. » Courrier d’un pensionnaire archives de la ville de Viry-Chatillon

Un autre raconte : « Déprimé par dix mois de front et de missions continues à toutes altitudes, Pierre Laurent, sur l’ordre de ses chefs, a été envoyé à l’arrière où il acceptera, après une courte convalescence passée à la maison de santé des aviateurs de Viry-Chatillon, le poste de pilote-moniteur de l’Ecole de bombardement d’Aulnat, près de Clermont-Ferrand ». Octobre 1916-17

Article paru dans L’Aérophile du 1er-15 septembre 1916. A la maison de convalescence de l’aéronautique militaire.

« A l’occasion de la remise de la Légion d’honneur au capitaine Rheim et au lieutenant Sayn, et de la médaille militaire au sergent pilote Balinghaim, une matinée de bienfaisance a eu lieu à la « Maison des oiseaux », l’hôpital des aviateurs militaires de Viry-Chatillon.

Le docteur Mougin, le dévoué médecin-chef de l’hôpital, le docteur Durand, médecin traitant, le capitaine Gioux, officier gestionnaire, et le capitaine Rossner, commandant l’école d’aviation de Juvisy, recevaient leurs invités forts nombreux qui ont fort apprécié la partie artistique brillamment organisée par M. Marcel Nadaud. »

Dans l’Abeille de Seine et Oise de janvier 1919, on peut lire : « La maison de convalescence de l’aéronautique militaire et maritime de France de Viry-Chatillon, vient de cesser l’exercice de son charitable ministère envers nos aviateurs blessés à la guerre. Son comité de bienfaisance a décidé de réserver, à titre de don, à la caisse de secours de l’Aéronautique la somme de 50 000 francs, montant des disponibilités en caisse à la clôture des comptes. »

Les pilotes les plus connus de passage à la VR75-

Jean, Marie, Dominique Navarre (1895- 1919)

Navarre s’engage à 19 ans. Après de nombreuses victoires et trois missions spéciales, d’un caractère difficile et mal compris, reconnu comme Roland Garros posséder l’art du pilotage, il devient rapidement imbattable devant l’ennemi.

Les journaux parlent de lui comme « la sentinelle de Verdun ». Le 17 juin 1916, il est grièvement blessé et terminera sa convalescence à Viry-Chatillon.

As au 12 victoires, il repose au cimetière de Tartas (Landes) avec son frère jumeau, Pierre, Marie, Joseph Navarre, mort pour la France le 15 novembre 1916.

Un autre personnage, aussi célèbre à l’époque, est hospitalisé à la maison de santé de Viry-Chatillon à partir du 25 mai 1917, le comédien acteur André Luguet, né le 15 mai 1892 à Fontenay-sous-Bois. Il est appelé le 1er août 1913, réussit à passer dans l'aviation le 30 décembre 1914. Breveté le 31 juillet 1915 au Crotoy, après un stage de moniteur à Buc, il devient moniteur à Juvisy puis suit sa spécialisation à l'école de Châteauroux. Il part pour le GDE du Plessis-Belleville en juillet 1916, et se retrouve pilote sur le front à l'escadrille C 61 du 22 juillet 1916 au 25 mai 1917 – Blessé, il est hospitalisé et termine sa convalescence à la VR 75. A la fin de la guerre, il reprend sa carrière d’acteur comédien et décède à Cannes, le 24 mai 1979 à l’âge de 87 ans.

André Chainat (1892- 1961)

André Chainat, l’un des tous premiers pilotes de l’escadrille 3 du Groupe de Chasse 12 des Cigognes, As aux onze victoires homologuées. Le 25 janvier 1917, à sa dernière opération, il abat un avion au-dessus de Warlemont (sud-ouest de Bapaume). Blessé grièvement près de Berny-en-Santerre, il part se faire soigner et arrive à la VR 75 le 16 février pour repartir le 3 avril 1917. Il est rappelé à l’arrière pour la mise au point d’un carburateur de son invention.

James Nathaniel de Rothschild

Le sergent James Nathaniel de Rothschild est né le 19 mars 1896 à Paris (Seine). Il s’engage le 23 août 1914 au premier groupe d’aviation. Il devient pilote le 20 juin 1916 à Chartres puis passe à l’école de Pau pour certification et enfin affecté à l’escadrille N102 le 4 janvier 1917.

Il est cité à l’ordre de l’armée : « Excellent pilote, depuis six mois en escadrille, n’a cessé de donner le plus bel exemple de conscience, d’énergie et de bravoure. Le 13 juillet 1917, escortait un avion de photographie, a permis la réussite de la mission en repoussant victorieusement les attaques acharnées de deux avions ennemis » (JO 7 nov.1917, p. 8 880).

Arrive du front venant de l’escadrille N 102 à la VR 75 le 7 septembre 1917 pour fatigue générale jusqu’au 11 septembre 1917, il est évacué sur le CSR de Clignancourt et par la suite arrive au S.I.Aé. le 3 janvier 1918, devient instructeur à Pau du 20 avril jusqu’au 25 septembre 1918 puis retourne au Groupe de Combat n° 14 le 2 octobre 1918 jusqu’à la fin de la guerre.

Le commandant Viguier rapporte dans son livre : « Une vie avec le ciel comme horizon », éd. des Grilles d’or, 2007, p. 146-147.

« Devant cette jeunesse passionnée, l’autorité militaire avait estimé que Paris, à 1h de train, ne devait pas être notre but quotidien. Les gendarmes gardaient les entrées de la gare et ne laissaient passer que ceux qui avaient des permissions réglementaires. Le train avait à peine démarré qu’il montait des pilotes par toutes les portières ! On doubla le nombre de gendarmes et les points de passage se rétrécirent. Mais à ce moment-là, arrivèrent les pilotes James Rothschild et Raymond Bamberger, dotés de très grandes fortunes. Ces deux camarades avaient de la puissance dans les chemins de fer. Chaque matin, le mécanicien ralentissait son convoi un kilomètre avant la gare et nous sautions discrètement sur la voie. »

Les deux pilotes sont passés à la même époque à la VR75.

D'après Archives générales SAMHA