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Faidide Auguste
Faidide Auguste
Né le 18 février 1895 à Bourgoin-Jallieu. Portrait au conseil de révision : Cheveux châtain, yeux gris bleu, front vertical, nez rectiligne. Taille 1,66m. Engagé le 27 juin 1913 au 22e Infanterie Incorporé le 8 octobre 1912 au 4e régiment du génie. Caporal le 31 décembre 1916. Profession avant la mobilisation : Etudiant Parcours : 22e Infanterie, 30e Chasseurs Alpins, 297 Infanterie Elève pilote le 7 février 1917 Pilote le 5 avril 1917 brevet n° 5851 à Ambérieu (ACF 2 août 1917, n° 6613 Avord Escadrille 107 le 26 juin 1917

Engagé volontaire pour 3 ans le 27 juin 1913 au 22e régiment d'infanterie Caporal le 3 mai 1914 Passé au 297e régiment d'infanterie le 13 juillet 1916 Aspirant le 10 octobre 1914 Sous-lieutenant le 29 mars 1915 et passé au 30e bataillon de chasseurs à pied Blessé au combat du Linge (Alsace) le 22 juillet 1915: "Plaie de la main gauche par éclats d'obus". Cité à l'ordre le 13 août 1915:" Blessé à son poste de combat à l'attaque du Lingekopf (Alsace) en faisant bravement son devoir, Cité le 30 septembre 1916: " A fait preuve d'initiative, d'intelligence et de sang-froid en prévoyant un coup de main ennemi qu'il a fait échouer en prenant des mesures qui ont permis de faire un prisonnier". Croix de guerre avec étoile de bronze. Lieutenant le 17 mars 1917 Escadrille 107 le 26 juin 1917 Fait prisonnier le 17 juillet 1917 "Parti de Pierrefond le 17 juillet 1917 aux environs de 14h de l’après-midi, j’avais l’intention d’aller atterrir à F… dans la Somme. Je pilotais un monoplace Sopwith. Bref, je prends l’air dans des circonstances que je ne peux relater dans ce carnet. Temps épouvantable, nuages excessivement bas. Je veux profiter d’une éclaircie ; je file droit vers le nord, au-dessus de l’Aisne la pluie m’aveugle. Je passe au-dessus l’orage et file toujours vers le nord sans savoir que je me laissais dériver vers l’Est ; bref au bout de 5 minutes, je revois le sol, pas de carte, je ne sais où je me trouve. J’aperçois un avion, je vais au-devant de lui, c’est un Sopwith biplace marchant moins vite que moi ; je vais le suivre. Je passe au-dessus d’un pays que je prends pour Noyon et qui devait être Chauny. Je me retourne pour voir mon biplace, plus d’appareil. De nouveau la pluie, des nuages au-dessus. Je monte légèrement et voyage encore 5 à 8 minutes à la boussole. Il faut que je sache où je me trouve. Je redescends au-dessous des nuages, quelques tranchées ? Où suis-je ? Les Allemands me l’apprennent. Pan ! Pan ! Pan ! A droite, à gauche. « Je suis chez les Boches ». Immédiatement je vire à gauche direction ouest à toute vitesse. Pan ! pan ! Pouf. Mon moteur est touché, il s’arrête net et mon appareil qui pique, qui pique. Je tire sur le manche, rien à faire. Je mets toute mon incidence à la montée, ma chute devient moins rapide. Je descends, je descends le manche sur le ventre. Boum ! Je touche terre, je rebondis puis crac !crac ! je rentre dans une meule de foin. Je me dégage, pan ! pan ! des coups de fusil. Je sors de la carlingue « Die Wafu ab ! » Un Allemand est à 30 mètres et me couche en joue. Je suis prisonnier !!!....


Blessé et prisonnier il fut interné dans un Oflag, où sitôt remis de ses blessures, envisageait et organisait son évasion. Hélas repris par l’ennemi, il fut interné dans un camp de représailles, d’où pour la deuxième fois il s’évadait. Après un dangereux voyage qui lui fit parcourir à pied de nuit près de 600 km, il fut à nouveau arrêté sur dénonciation à la frontière hollandaise et interné cette fois au secret à la forteresse d’Ingolstadt d’où l’armistice du 11 Novembre le délivra. Fait prisonnier le 17 juillet 1917. Interné au Camp de Trèves. Evadé et repris. Rapatrié d'Allemagne le 16 décembre 1918. Mis en congé pour deux ans sans solde à compter du 20 novembre 1919. Epouse PICHAT Marie Yvonne le 24 décembre 1919. Chevalier de la Légion d'honneur le 16 juin 1920. Il fonde, en 1920, l’Union Lyonnaise des Combattants de l’Air, dont il sera longtemps le Président. Auguste Faidide, industriel soyeux lyonnais, adhère à la même époque à l’Aéroclub du Rhône, et à bord de son appareil personnel, Caudron Phalène, participe à de nombreux meetings. Affecté au 35e régiment d'aviation observation le 21 janvier 1921 Passé le 1er octobre 1923 à la classe de mobilisation 1908 Passionné d’Aviation, il entrait vers la même époque à l’ACCR achetant un avion personnel et faisait à titre bénévole avec une gentillesse jamais en défaut tous les Rallyes et Baptêmes aériens dans le cadre des meetings de L’Aéroclub de France. Parallèlement il poursuivait son entrainement militaire de Pilote, accomplissant toutes les périodes réglementaires effectuant Missions et Manœuvres.
 A effectué une période volontaire d'entrainement de 15 jours échelonnés du 19 juillet au 19 août 1927 au 35e régiment d'aviation. Médaille des évadés par DM du 28 janvier 1928 A effectué une période volontaire de 15 jours consécutifs du 15 mai au 2 juin 1928 comme pilote d'avion. 35e régiment d’Aviation, période volontaire d'entrainement de 15 jours échelonnés du 6 juillet 1931 au 2 septembre Centre aérien régional de Lyon Période du 14 au 16 juin 1937 GAR 514 21 jours échelonnés du 1er juillet 1936 au 30 juin 1937 Tension politique Base aérienne de Lyon du 1er janvier 1938 au 30 juin 1938 (3 jours) et du 28 septembre au 1er octobre 1938 Promu officier de la Légion d'honneur. Corps des officiers de l'Air, contingent spécial (avec traitement) par décret du 32 décembre 1938. Convoqué le 13 avril 1939 à la base aérienne de Lyon. Renvoyé dans ses foyers le 1er mai 1939. Promu au grade de commandant de réserve, corps des officiers de réserve de l'Air. Cadre navigant par décret du 3 septembre 1939. Prend la direction du GAO 2/514 (Groupe Aérien d’Observation). Challes-Les-Eaux 73 - Savoie 03 Septembre 1939 Mars-La-Tour 54 - Meurthe et Moselle 16 Octobre 1939
Saint-Etienne-De-Saint-Geoirs 38 - Isère 7 Avril 1940
Sisteron - Thèze 04 - Alpes Haute-Provence 18 Juin 1940
Bordeaux - Mérignac 33 - Gironde 23 Juin 1940 Décède le 28 avril 1967 à Lyon 6e ----
Sa dextérité et sa science du pilotage lui faisaient confier les missions les plus délicates, tellement appréciées par le haut commandement qu’il fut de ce fait nommé Commandant et officier de la Légion d’Honneur en 1935. Enfin vinrent les jours sombres de 1939. Toujours animé du même esprit de Patriotisme, Auguste Faidide partit au front à la tête d’une unité combattante, fait rarissime pour un pilote de Réserve de la Guerre de 14. À la tête de son groupe le GAO 514 (Groupe Aérien d’Observation), il accomplit avec succès maintes missions difficiles, ce qui lui valut les félicitations du haut Commandement et l’attribution de la croix de guerre 39-45. Tu peux reposer en Paix mon cher Auguste, tu as rempli ta tache et sache bien que tous dans notre cœur nous garderons ton cher souvenir. Discours de Monsieur Claude Latruffe aux funérailles de Monsieur Auguste Faidide 72 ans le 2 mai 1967 (Décédé le 28 Avril 1967) » 1er juillet 1954 la Société Faidide et Cie est transformée en société anonyme. Siège social à Lyon. Son objet est l'achat, la vente, a fabrication et la transformation de tous fils, fibres textiles et tissus.
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