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Bouyer, Jean.

Né le : 12 janvier 1891.

Mort le : 16 janvier 1921.

Profession avant la mobilisation : mécanicien.

Passé à l'aviation le : 25 décembre 1914 (conducteur).

Brevet militaire le : 25 mars 1917. Pilote.

Parcours : 114e infanterie.

Affectations : Bron (Mécanicien), C 30, 238e infanterie, Dijon, V 396, Dijon, Le Crotoy, Avord, Pau.

12 victoires, 1 combat non homologué.


Jean, Georges Bouyer voit le jour le 12 janvier 1891 dans une famille de petits commerçants, à la Rochelle où son père exerce la profession de charcutier. Il perd ses deux parents durant son adolescence et est rapidement contraint d’entrer dans la vie active, devenant mécanicien. Devant effectuer son service militaire en 1911, l’année de ses 20 ans, il en est exempté par les médecins militaires car victime d’une ectopie testiculaire.

Malgré cette exemption, il est mobilisé lors de la déclaration de guerre trois ans plus tard, comme simple soldat au 114e régiment d’infanterie. Mais il ne connaîtra jamais les tranchées : son inaptitude physique et ses compétences de mécanicien le désignent pour le service aéronautique qu’il intègre à la fin de l’année 1914, étant affecté à l’escadrille C 30 où il sert comme mécanicien pendant près de onze mois.

Jean Bouyer sur son Hanriot, meeting de Buc

Volontaire pour devenir navigant, il intègre l’école des mitrailleurs de Chalais-Meudon en décembre 1915 et se retrouve affecté deux mois plus tard à l’escadrille V 396 (future VC 468) sur Voisin-Canon au Camp Retranché de Paris. Il y servira une année dans un ciel vide d’avions ennemis. Cette monotonie le conduit sans doute à se porter volontaire pour une école de pilotage, où il est accepté en décembre 1916.

Sorti breveté et promu au grade de caporal, il est affecté à l’escadrille N 49 près de Belfort le 15 mai 1917 et où il se distingue vite, mettant sans doute à profit son expérience du tir glanée pendant une année à servir en tant que mitrailleur. Il obtient en effet sa première victoire homologuée le 25 juin 1917, puis, promu sergent, augmente régulièrement son tableau de chasse même si un problème de santé le tient éloigné du front d’août à octobre 1917. Obtenant la plupart de ses succès avec son équipier le MdL Paul Hamot, il obtient un « doublé » le 19 juillet 1918, qui constitue ses 10e et 11e victoires et lui donne l’honneur de voir son nom mentionné dans le communiqué aux armées du 25 juillet. Promu au grade de sous-lieutenant, il clôt son tableau de chasse par une 12e victoire obtenue le 21 octobre 1918, toujours en Alsace.

Après l’armistice, Jean Bouyer pense intégrer l’armée d’active et fait une demande en ce sens, mais qui n’aboutit pas. Il est alors démobilisé au mois d’avril 1919 et cherche un emploi dans l’aviation civile. Après avoir sans succès tenté de gagner sa vie en réalisant des exhibitions aériennes en Espagne, il trouve un emploi de pilote réceptionnaire à la société Hanriot en 1920. Il se tue aux commandes d’un appareil de la firme sur le terrain de Mourmelon-le-Grand le 16 janvier 1921.

Voisin – canon 1159 du Camp retranché de Paris destiné à l’attaque des Zeppelin.

1

25 juin 1917

N 49

LVG C

Friesen

 

Jeune pilote de chasse, modèle d'allant et de courage. Le 25 juin 1917, a attaqué un appareil biplace ennemi et l'a abattu dans nos lignes.

2

7 juillet 1917

N 49

Avion

Suarce / Rechezy

 

Pilote de chasse d'un entrain et d'une bravoure hors de pair ; le 7 juillet au cours d’un combat rapproché, a coupé les commandes de l'appareil ennemi et l'a contraint à descendre dans nos lignes.

3

1er décembre 1917

SPA 49

Avion

   

4

7 décembre 1917

SPA 49

Avion

E. Burnhaupt

 

5

9 décembre 1917

SPA 49

Biplace

Massevaux / Belfort

Avec S/Lt Henri Hirsh (N 151). * FA 289b, équipage tué.

Brillant pilote de chasse donnant sans cesse le plus bel exemple de modestie, d'adresse et d'audace. Le 9 décembre 1917, après un dur combat, a réussi à descendre dans nos lignes sont troisième appareil ennemi.

6

13 décembre 1917

SPA 49

Rumpler C (n°8273)

Montbéliard

* FA 289b, équipage tué

Pilote de chasse hors de pair, aussi modeste que brave et adroit, donnant à ses camarades le meilleur exemple de sang-froid et de conscience. Du 1er au 13 décembre 1917 a abattu quatre avions ennemis. Deux citations.

7

19 février 1918

SPA 49

Avion

Pfetterhouse

 

Pilote de chasse hors de pair. A résolument attaqué une patrouille de quatre monoplaces ennemis et a réussi à abattre l'un d'eux qui s'est écrasé dans ses lignes.

Pilote de chasse hors de pair. Au cours d'un combat, a abattu son septième adversaire qui est tombé en flammes.

8

18 mai 1918

SPA 49

Avion

Burnhaupt

Avec MdL Paul Hamot

27/7/18. Chevalier de la Légion d'honneur. Pilote de chasse d'élite qui s'est imposé comme exemple du devoir à toute son escadrille par ses splendides qualités de volonté et de bravoure. A abattu en flammes dans ses lignes un appareil ennemi remportant ainsi sa huitième victoire. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations.

9

8 juillet 1918

SPA 49

Rumpler C

Burnhaupt

Avec MdL Paul Hamot

10

19 juillet 1918

SPA 49

Albatros D

Guebwiller

Avec MdL Paul Hamot. * Jasta 71, Vfw Karl Schmelcher tué.

En quelques minutes, a abattu ses neuvième et dixième adversaires.

11

19 juillet 1918

SPA 49

Albatros D

Soulz

Avec MdL Paul Hamot

12

21 octobre 1918

SPA 49

Biplace

Mulhouse

Avec S/Lt Roger Brétillon, Adj Maurice Arnoux et Adj Paul Hamot. * Gefr Helmut Back (pilote) tué.


bouyer p

 

icone mdh  icone mdh avion Escadrille N 49
 
Affectation à l'escadrille 30
CCC 1915

Jean Bouyer, mécanicien
Jean Bouyer, mécanicien
CCC 1917, 3ème et 4ème  trim.
bouyez e
bouyer f

CCC 1918
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bouyer j